mercredi 31 octobre 2007

PRO B - PRESENTATION JOURNEE 8 -

PRO B – J8 –

Toujours invaincu à domicile, Nantes accueille vendredi Brest, deuxième ex-æquo au classement. Besançon se rend pour sa part à Aix-Maurienne tandis que Saint-Étienne reçoit Nanterre. Samedi, le leader, Rouen joue face à Bourg alors qu’Evreux se rend à Boulazac. Limoges reçoit pour sa part Reims et Poitiers affronte Le Portel.

Vendredi 2 novembre à 20h

NantesBrest
Nantes a remporté ses trois premiers matches à domicile et entend bien poursuivre la série. Mais Brest n’a pour sa part pas perdu un seul match en déplacement. Si l’Hermine compte sur son intérieur Rashaun Freeman pour s’imposer dans la raquette, Brest espère une nouvelle grosse prestation de son meneur Ronnie Taylor, auteur de 30 points la semaine passée.

Aix-MaurienneBesançon
Restant sur une victoire sur son parquet, le BBCD veut enfin prendre son envol et pour cela s’imposer en Savoie. Face à son ancienne équipe, Simon Darnauzan, le nouveau meneur bisontin, aura à cœur de briller. Il sera opposé notamment à Tony Ramphort.

Saint-ÉtienneNanterre
Première équipe à avoir dépassé la barre des 100 points cette saison, Nanterre veut garder le rythme en déplacement dans le Forez. On suivra avec intérêt le duel entre le Francilien Adrien Moerman et le Stéphanois Johan Passave, auteur de 20 points et 11 rebonds la semaine passée.

Samedi 3 novembre à 20h

RouenBourg
Gros test pour le SPOR, leader de Pro B, qui reste sur cinq succès consécutifs. Battu lors de la dernière journée par Quimper sur son parquet, Bourg aura à cœur de se racheter à l’extérieur. Pour cela, la JL compte sur son meneur Kareem Reid, opposé au Rouennais Fred Moncade, actuel meilleur meneur français de Pro B.

BoulazacEvreux
Le BBD est toujours invaincu à domicile et entend bien le rester après avoir déjà fait chuter Bourg, Nanterre et Besançon. Mais l’ALM reste sur quatre succès consécutif et a accumulé de la confiance. Boulazac compte sur son intérieur Kelvin Howell pour faire la différence à l’intérieur face à Jérôme Monnet.

PoitiersLe Portel
Si Poitiers reste sur une victoire à Reims, la manière n’y était pas et Sylvain Maynier et ses coéquipiers doivent se rattraper devant leur public puisqu’ils restent sur une défaite sur leur parquet. Bien que battu à domicile par Rouen, Le Portel se déplace sans pression et espère faire un coup, emmené par l’ailier Benjamin Recoura.

LimogesReims
Toujours lourdement handicapé par de nombreuses absences, Limoges veut toutefois mettre fin à une série de trois défaites consécutives. Mais Reims est également en difficulté après quatre défaites de suite et aura à cœur de créer la surprise à Beaublanc. Il faudra pour cela garder un œil sur Aurélien Salmon, opposé au Rémois Nick Bradford.

QuimperChâlons-en-Champagne
L’UJAP s’est bien relancé en s’imposant la semaine dernière à Bourg et espère enchaîner à domicile face à des Champenois qui ont perdu leurs deux derniers matches. L’ESPÉ aura besoin d’un très bon Samba Dia pour espérer l’emporter en Bretagne où Quimper compte beaucoup sur Mathieu Tensorer.

Saint-VallierSaint-Quentin
À domicile, le SVBD n’a plus le droit à l’erreur et doit s’imposer face au SQBB, qui reste sur deux défaites à l’extérieur. Les Drômois comptent avant tout sur un Mantcha Traore en très grande forme, auteur de 17 points et 17 rebonds la semaine dernière à Nanterre. Il sera opposé au pivot saint-quentinois Dusan Knezevic.

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Programme de la 8e journée de PRO B

Vendredi 2 novembre à 20h
NantesBrestAix-MaurienneBesançonSaint-ÉtienneNanterre
Samedi 3 novembre à 20hRouenBourgBoulazacEvreuxPoitiersLe PortelLimogesReimsQuimperChâlons-en-ChampagneSaint-VallierSaint-Quentin

LS
LNB

mardi 30 octobre 2007

OU EN EST LE PALAIS DES SPORTS ?









Sports cherchent palais
Attendu et désiré, le palais des sports sera bien construit. A l'ouest de Rouen, mais pas avant 2010. Des acquisitions foncières difficiles compliquent l'affaire.
Le coût total du palais des sports avoisinera les 40 millions d'euros : construction plus achat des terrains
Discret, très discret, le futur palais des sports. En septembre 2006, il donne une dernière fois de ses nouvelles à l'occasion du rendez-vous manqué avec le basketteur Tony Parker. Avant d'annuler, la star NBA devait ce jour-là participer à une présentation du projet au Zénith. Toujours l'année dernière, c'est carrément l'abandon du projet qui est évoqué par François Zimeray lui-même. Un président de l'Agglo de Rouen alors irrité par des acquisitions foncières plus compliquées et plus chères que prévues. Depuis, silence radio…
Mais « le projet n'est pas remis en cause, loin de là. L'objectif est une ouverture en 2010 ». Catégorique, Alain Bardin, directeur de l'urbanisme de l'Agglo, rassure là tous ceux qui attendent le palais des sports avec impatience. Nombreux dans une agglo qui en manque cruellement.
La livraison, prévue à l'origine en octobre 2008, prendra donc deux ans de retard. En cause : toujours ce problème d'achat de terrains sur le site choisi. C'est-à-dire 35 000 m² calés, à l'ouest de Rouen, entre les futurs Docks et l'actuel parking du Mont-Riboudet.


Un choix de substitution pour l'Agglo, le maître d'ouvrage, qui souhaitait à la base construire le palais des sports sur les Docks. Mais, surtout, un choix plus coûteux.
Ces terrains, en effet, sont détenus par une quinzaine de propriétaires. Et certains ont saisi l'opportunité de faire une jolie plus-value, faisant gonfler l'enveloppe des acquisitions foncières. En face, François Zimeray a répété qu'il n'achèterait pas à n'importe quel prix. A l'heure actuelle, les négociations sont toujours en cours.
Alain Bardin fait le point : « On a déjà acheté du foncier et les négociations sont bien avancées avec deux tiers des propriétaires. En revanche, un tiers a une position très dure. » Autrement dit, ils refusent de vendre ou n'acceptent pas le prix proposé. Conséquence : l'Agglo a lancé des procédures d'expropriation contre eux. « Maintenant c'est un juge qui fixera le prix », poursuit le directeur de l'urbanisme.
Question gros sous, le coût de ces terrains oscillerait entre 10 et 15 millions d'euros. Celui des travaux, environ 23 millions d'euros, pourrait être revu à la hausse d'un ou deux millions en plus. Au total, le palais des sports avoisinera les 40 millions d'euros. Rappelons qu'à l'origine, il devait en coûter la moitié.
Question esthétique, si le visage de l'équipement sportif est déjà connu et ne bougera pas (lire ci-contre), l'étape actuelle consiste à caler les détails. On appelle ça un avant-projet sommaire. « C'est une mise au point avec l'architecte, explique Alain Bardin. Une fois approuvée, on passera au projet d'exécution : l'architecte dessinera ses plans. De quoi constituer ensuite un dossier de consultation et lancer un appel d'offres. »
L'ambition est de démarrer les travaux fin 2008 - début 2009. Dix-huit mois seront nécessaires. On en revient à une ouverture prévue en 2010. Si tout va bien…
L'Agglo a lancé des procédures d'expropriation
GILLES TRIOLIER

Le projet en détail
Une grande salle modulable de 6 000 places ; une seconde salle (800 places prévues) ; une petite salle ; un espace de réception de 1 500 m².
Surface du palais : 15 000 m² ; surface totale : 35 000 m².
Aspect : une couronne de verre relie le socle à la toiture. Une toiture en forme pyramide inversée. Conçu pour être très lumineux.
Mode de gestion encore à l'étude.
Architecte : Dominique Perrault (père de la bibliothèque François-Mitterrand).
Pas de parking. Ceux du Mont-Riboudet et des Docks suffiront.






Thioune, la tête haute
Les sifflets des supporters nordistes n'ont pas perturbé Cheikhou Thioune samedi soir. Le Sénégalais a même signé, avec 18 points, l'une de ses meilleures performances de la saison (photo J-M. Thuillier)
Le public du Portel a réservé un accueil assourdissant à Cheikhou Thioune. Samedi soir à Boulogne-sur-Mer, les oreilles de l'ailier du SPOR ont sifflé à l'appel de son nom, lors de la présentation d'avant-match. Arnaud Ricoux, le coach nordiste, l'avait laissé entendre dans nos colonnes vendredi. Le chaud public local n'avait pas oublié, ni pardonné le geste du Sénégalais sur Benjamin Recoura (nez cassé), le 12 septembre au cours d'un banal match de préparation. Par principe, le président du club du Pas-de-Calais avait pourtant adressé un mot d'apaisement à ses supporteurs dans le programme du match, mettant en exergue leur « esprit sportif » et leur « fair-play».
D'abord sur le banc
Intégré au cinq majeur lors de cinq des six premiers matches, Cheikhou Thioune a cette fois observé les premières minutes de la partie depuis le banc de touche, laissant le soin à Le Pellec et consorts de placer le SPOR sur une orbite favorable (14-21, 8e). « Vu le contexte du match, il fallait le protéger un peu, concède l'entraîneur Michel Veyronnet. J'ai été très agréablement surpris par sa gestion psychologique de l'événement.


Son entrée a déchaîné les passions négatives, chacune de ses prises de balle a été copieusement huée. « Je m'étais préparé à un tel accueil. Au début, j'avais le cœur qui battait un peu plus fort que d'habitude. J'étais un peu tendu depuis la collation et plus concentré aussi. » Un tir à trois points l'a délivré de sa crispation (12e). Il a tellement dégainé vite que le public n'a pas eu le temps de déverser son fiel. « J'avais prévu de shooter dans mes endroits favoris de manière à jouer l'assurance à 100%. »
Dès lors, l'ailier franco-sénégalais a assumé ses responsabilités sans trembler, concourant grandement à la bonne tenue du jeu normand. Au service du collectif lors de la flamboyante démonstration du SPOR au début du 3e quart, Cheikhou Thioune a livré au final l'une de ses meilleures performances de la saison (18 points, 5 fautes provoquées et 16 d'évaluation). Il n'a guère failli qu'au lancer franc (6/10), notamment à un moment crucial, quand Le Portel a rappliqué sur les talons rouennais (69-79, 36e). « Ce n'est pas à cause du public, on a l'habitude...Je crois surtout que nous nous étions tous beaucoup dépensés pour défendre. »
Rarement, il aura eu l'occasion de croiser Benjamin Recoura sur lequel il a commis une faute offensive à cinq minutes du gong. «Je n'étais pas d'accord avec l'arbitre mais j'ai préféré ne rien dire. » Les deux hommes qui avaient tout intérêt à rester de marbre n'ont pas échangé un mot. « J'ai bien pensé lui présenter des excuses mais j'y ai renoncé car si j'étais allé vers lui, ça aurait pu être mal interprété », raconte le Normand.
Réunie vendredi dernier, la commission juridique de la Fédération française n'a toujours pas livré son jugement sur cette affaire. « Je ne sais pas si je serais suspendu. Ce qui est fait est fait. Il faut assumer. Mais ce serait dommage car je suis en forme. »
A. G.
Mardi le 30 octobre 2007

lundi 29 octobre 2007









L’ESSM s’est bien battue, mais Rouen était tout simplement plus fort



Avramovic s’est bien battu, mais en face, il y avait de gros clients à l’image de Toffin, Williams et Dorsey. Une reprise calamiteuse dans le troisième quart a précipité la perte de Portelois, auteurs d’un joli baroud d’honneur qui fit vaciller Rouen, mais pas plier. Évacuer la pression. Évacuer la crainte du lendemain et de cette grosse série à venir. Bref, tout évacuer pour éviter ces départs « foireux » qui les obligent à gaspiller de l’énergie pour revenir : voilà le lot des Portelois à l’heure où Thioune, le Rouennais, récolte une bordée de sifflets pour l’ensemble de son oeuvre destructrice contre le nez de Recoura. Les intentions sont là dans un premier temps, avec Knight et Gourde notamment, mais, très vite, l’armada rouennaise se met en branle. Et ça fait mal, car les Portelois défendent mal, notamment sur Toffin : 6-10 (4e ). Avramovic fait une bonne entrée. Pas suffisant, toutefois, pour empêcher les Normands de prendre 11 points de mieux : 11-21. Là, ça devient sérieux. Alors, Avramovic insiste. L’ESSM revient donc dans le match (19-23) et Damrémont s’enflamme. Au premier repos, les Stellistes ont refait leur handicap : 25-26. Par Choquet et Knight, l’ESSM maintient la pression, passe devant à 29-26 (12e), mais Thioune, pas vraiment contrarié, commence son festival. Le gaillard enquille comme à l’entraînement : Rouen, avec un Moncade très serein, a repris neuf points de mieux en deux coups de cuillère à pot. Il faut donc un missile de Recoura pour limiter la casse : 41-47 (18e). Mais il est dit que ces Portelois-là n’ont pas envie de laisser le leader se la couler douce dans son antre. Knight en remet une couche, Mazarin assure : Rouen est toujours devant, mais à distance raisonnable : 44-47 (18e). Aux lancers, Moncade et Williams permettent tout de même aux leurs d’avoir un petit matelas non négligeable à la pause : 46-52. Premier constat : 52 points dans la musette, c’est beaucoup trop. Cela étant, il y a de qualité en face, avec un excellent meneur, un Toffin opportuniste (14 points), et, et… le sieur Thioune, 14 points et 4 fautes provoquées. Il faut donc resserrer les boulons. Reprise calamiteuse



En guise de resserrement, c’est opération portes ouvertes. Williams, Dorsey et Moncade s’amusent comme des petits fous. Il faut bien l’avouer : ces zigs là sont un ton au-dessus. Arnaud Ricoux a beau demander temps mort : Rouen, avec un Dorsey impitoyable derrière la ligne, vient de passer un 16-0 cinglant (46-5 qui fait forcément très mal, un 16-0 qui semble sonner le glas des espoirs portelois, car en face, on continue de dérouler jusqu’au dernier repos : 55-79. Râpé de chez râpé ? On pense que oui. Mais voilà que Szaszczak et Choquet sonnent la révolte. L’ESSM passe un 12-0. Rouen vacille : 67-79. La salle, copieusement garnie, reprend goût à la vie. Il en va ainsi jusque dans le money time : 71-81, 76-86 et 84-96 au coup de buzzer final. Rien d’infamant : l’ESSM s’est bien battue, mais Rouen n’est pas en haut de l’affiche par hasard.





• LE PORTEL - ROUEN : 84-96 (25-26, 46-52, 55-79).



• LE PORTEL : Avramovic 17, Szaszczak 5, Knight 13, Choquet 4, Mazarin 10, Leburgue 5, Boire 6, Gourde 4, Recoura 13, Pirlot 7.



• ROUEN : Liorel 4, Dorsey 18, Williams 10, Thioune 18, Moncade 15, Le Pellec 2, Toffin 21, Vounang 8.





PAR PHILIPPE CADART

La Voix des Sports





Le SPOR fait le grand écart


Dans une salle enfiévrée, le SPO Rouen n'a pas été déboussolé. Samedi soir à Boulogne-sur-Mer, la formation normande a parfaitement géré l'atmosphère électrisée par un public en or massif, l'un des plus expressifs de la division. « J'invite les supporteurs de Rouen à venir ici pour se rendre compte », souligne David Dubosc, l'entraîneur assistant normand. « J'aimerais avoir un tel public, ça pousse vraiment fort », confie l'intérieur Brice Vounang. Michel Veyronnet, le coach du SPOR, avait prévenu ses hommes de cet aspect, les encourageant à effectuer un travail mental pour éviter de se laisser déborder par les émotions.

« Une ambiance de fou »
Sa mise en garde a pris tout son sens dans le dernier quart-temps, lorsque les Portelois ont entrepris une remontée aussi spectaculaire qu'inattendue. Menés de 29 points à la 28e minute (48-77), les Nordistes ont soudain repris espoir, multipliant les initiatives, parfois irrationnelles, mais couronnées d'une réussite stupéfiante (17-0 pour passer de 52-79 à 69-79, 35e), illustrée par des paniers très lointains de Recoura.

« C'était un match de fou dans une ambiance de fou , commente David Dubosc. Il a suffi d'une étincelle pour que nos adversaires s'enflamment. » Un panier de Moncade (15 points, 5 fautes provoquées et 6 passes) a enrayé le tourbillon offensif des Portelois qui se sont cependant accrochés à un hypothétique renversement de situation jusqu'à la 38e minute (77-86), sur un panier du Serbe Avramovic, leur atout numéro 1 (17 points et 7 rebonds). « Dès que l'on perd le ballon, on est aussitôt sanctionné par des contre-attaques parce qu'on fait des trucs un peu cons en défense», analyse Frédéric Moncade. « Ce soir, nous encaissons 84 points contre une équipe qui n'en avait jusqu'à présent inscrit que 65 de moyenne (65,6 exactement), constate Michel Veyronnet. Nous devons donc corriger certaines choses au niveau défensif si nous voulons jouer le très haut de tableau. »

Néanmoins, ce suspense final n'altère en rien la performance des Rouennais, auteurs d'un troisième quart-temps de très haute volée (9-27 dont 0-16 entre la 20e et la 25e minute). A cet instant, les Nordistes étaient en perdition et leur public décomposé... « Il va falloir apprendre à être plus constant », insiste simplement Frédéric Moncade. Les rivaux du SPOR ont de quoi s'inquiéter.

DE NOTRE ENVOYE SPECIAL A BOULOGNE-SUR-MER, ALAIN GESLIN
Lundi le 29 octobre 2007

dimanche 28 octobre 2007

LE SPO ROUEN LEADER DE PRO B !

Le SPO ROUEN après sa victoire sur Le Portel (84-96) se retrouve leader de ProB ! Bonne surprise et le championnat va être acharné avec des ténors à la peine tel Bourg qui rendra visite au nouveau leader samedi.

Stats Le Portel - SPO Rouen

Classement ProB après 7ème journée


PRO B – J7 –
Rouen seul en tête

Vainqueur samedi au Portel (96-84), Rouen profite du faux pas de Brest sur son parquet face à Boulazac (80-92) pour prendre seul la tête du classement. Nanterre a pour sa part largement dominé Saint-Vallier (102-75), tandis que Quimper s’est imposé à Bourg (82-70). Enfin, Limoges s’est incliné à Evreux (95-77) alors que Saint-Quentin a battu Aix-Maurienne (83-74).

Samedi 27 octobre

Rouen bat * Le Portel : 96-84
Après avoir résisté durant la première mi-temps, les Stellistes ont craqué dans le troisième quart. Benoît Toffin termine avec 21 points et 8 rebonds pour le SPOR, tandis que Ljubomir Avramovic a cumulé 17 points et 7 rebonds pour Le Portel. Grâce à ce cinquième succès d’affilée, Rouen prend seul la tête du classement, Le Portel gardant pour sa part deux victoires d’avance sur les deux reléguables.

Boulazac bat * Brest : 92-80
L’Étendard a craqué dans le troisième quart-temps, laissant Boulazac prendre une dizaine de points d’avance qu’il n’a pas su combler par la suite. Germayne Forbes a marqué 26 points et pris 4 rebonds pour le BBD, tandis que Florent Eleleara a fait son meilleur match de la saison avec 23 points et 4 rebonds. Ronnie Taylor a été le meilleur Brestois avec 30 points et 5 interceptions. Avec cette défaite, Brest laisse la première place à Rouen tandis que Boulazac s’installe dans la première partie du classement.

Quimper bat * Bourg : 82-70
Sans conteste la plus grosse surprise de cette journée puisque Quimper restait sur trois défaites consécutives. Ce succès arraché dans le dernier quart-temps est aussi celle du coach de l’UJAP, François Péronnet, face au club qui l’avait remplacé en cours de saison passée. Ancien Burgien lui aussi, Brian Swift, de retour de blessure, a cumulé 13 points, 5 rebonds et 9 passes pour Quimper, Fred N’Kembe ajoutant 16 points et 8 rebonds. Raphaël Desroses termine pour sa part avec 21 points, 7 rebonds et 3 passes pour la JL. Grâce à cette victoire, les Quimpérois rejoignent les Bressans dans la première partie du classement avec un bilan de 4 victoires pour 3 défaites.

Nanterre bat Saint-Vallier : 102-75
Festival offensif à Nanterre où les locaux ont dépassé la barre des cent points pour la première fois de la saison. Adrien Moerman a réalisé son troisième double-double de la saison avec 18 points et 10 rebonds pour la JSFN, Souarata Cisse a ajouté 17 points et Arnaud Kerckhof 4 points, 5 rebonds et 10 passes. Mantcha Traore a pour sa part réussi son premier double-double de la saison avec 17 points et 17 rebonds pour le SVBD, qui partage la dernière place avec Reims.

* Evreux bat Limoges : 95-77
Toujours privé de quelques uns de ses meilleurs éléments, le Limoges CSP a subi la loi des locaux, qui ont rapidement pris l’avantage pour ne plus le lâcher. Sortant du banc, Charles Lombahe-Kahudi a cumulé 19 points, 8 rebonds et 3 passes pour l’ALM, tandis que Taron Downey a ajouté 25 points et 5 passes. Aurélien Salmon termine pour sa part avec 20 points et 4 rebonds pour Limoges, battu pour la troisième fois d’affilée. Evreux rejoint en revanche Saint-Étienne, Brest et Poitiers à la deuxième place, à une victoire de Rouen.

* Saint-Quentin bat Aix-Maurienne : 83-74
En passant un 20 à 5 aux Savoyards dans le deuxième quart, le SQBB a creusé un écart significatif et est parvenu à le conserver jusqu’au terme de la rencontre. Dusan Knezevic termine ainsi avec 21 points, 5 rebonds et 3 passes pour les locaux, tandis que Jonathan McClark a marqué 17 points et pris 6 rebonds pour Aix-Maurienne. Le SQBB sort un peu plus la tête de l’eau grâce à cette victoire tandis que les Savoyards ne compte qu’un succès d’avance sur les deux reléguables.


Vendredi 26 octobre

Poitiers bat * Reims : 74-68
Poitiers n’a pas tardé à se rattraper de sa défaite à domicile de la semaine dernière en s’imposant à Reims, qui s’enfonce au classement. Les Rémois menaient pourtant de 5 points après trois quarts-temps avant de craquer dans les dernières minutes. L’intérieur de Poitiers, Kenny Younger, a cumulé 25 points et 9 rebonds en l’absence de son coéquipier et compatriote, Tommy Gunn. Le jeune Garry Florimont s’est également mis en valeur en marquant 14 points et prenant 4 rebonds, soit son meilleur match de la saison. Kelyn Block a été le meilleur Rémois avec 21 points et 7 rebonds.

Saint-Étienne bat * Châlons : 69-65
Comme leurs voisins rémois, les Châlonnais menaient de 5 points au bout de trois quarts-temps avant de craquer en fin de match. Le Stéphanois Johan Passave a dominé la raquette avec 20 points et 11 rebonds, établissant ainsi son nouveau record offensif de la saison. Pour l’ESPÉ, Samba Dia a marqué 12 points et pris 5 rebonds. Le SEB renoue ainsi avec la victoire après deux défaites consécutives. Châlons s’incline en revanche pour la deuxième fois consécutive.

* Besançon bat Nantes : 76-71
Dominé par Nantes pendant presque trois quarts-temps, le BBCD a renversé la tendance en fin de match en terminant sur un 12-0. Le Bisontin Adam Waleskowski, auteur de 27 points et 8 rebonds, a dominé le Nantais Rashaun Freeman, qui termine avec 21 points et 10 rebonds. Le meneur du BBCD, Simon Darnauzan, a fait son meilleur match de la saison avec 17 points et 7 passes. Grâce à ce succès, Besançon revient au classement à hauteur de Nantes.

Résultats de la 7e journée de PRO B
Vendredi 26 octobre
Poitiers bat * Reims : 74-68Saint-Étienne bat * Châlons : 69-65* Besançon bat Nantes : 76-71

Samedi 27 octobre
Rouen bat * Le Portel : 96-84Boulazac bat * Brest : 92-80Quimper bat * Bourg : 82-70* Nanterre bat Saint-Vallier : 102-75* Evreux bat Limoges : 95-77* Saint-Quentin bat Aix-Maurienne : 83-74

Meilleures performances de la 7e journée de PRO B
Meilleure évaluation : Johan Passave (Saint-Étienne) et Ronnie Taylor (Brest) 31
Meilleure évaluation française : Johan Passave (Saint-Étienne) 31
Meilleur marqueur : Ronnie Taylor (Brest) 30
Meilleur rebondeur : Mantcha Traore (Saint-Vallier) 17
Meilleur passeur : Arnaud Kerckhof (Nanterre) 10 LSLNB

samedi 27 octobre 2007














Boris Elisaberth-Mesnager s'attend à un match difficile ce soir au Portel (photo Jean-Marie Thuillier)










Un citoyen du monde
Boris Elisabeth-Mesnager, ailier de 24 ans du SPO Rouen se méfie comme de la peste du déplacement de sa nouvelle équipe samedi soir (20 h) au Portel. « C'est une équipe en forme en plus qui vient de l'emporter à Reims, c'est une référence. N'oublions pas l'affaire Thioune qui forcément motivera nos adversaires qui vont nous attendre au coin du bois. En plus, c'est difficile d'affronter un public chauvin comme je l'ai connu à Quimper et des joueurs qui ont un coeur gros comme çà. On va souffrir et cela va se jouer au mental. »
Le parcours de ce jeune homme né à Lyon de parents martiniquais est étonnant. « Dès mon plus jeune âge, je suis allé en Martinique avant de me rendre à la Réunion où j'ai commencé le basket au club du Tampon. C'est pour cela que l'on pense que je suis un Réunionnais et c'est vrai que je peux etre sélectionné pour l'équipe régionale de la Réunion, mais je suis un Martiniquais, mais aussi un citoyen du monde car j'adore les voyages.
» Après avoir effectué une saison en benjamin puis en minime, la vie de Boris Elisabeth-Mesnager a pris une autre direction.

Destin nantais
« A l'age de 14 ans, avec l'association nantaise « la Baleine Blanche » je suis allé neuf mois sur un voilier afin de découvrir le monde et la nature. Nous sommes partis du sud de la France pour rejoindre la Gambie avec tout un tas d'escales sur les iles de l'Atlantique. A chaque fois, nous y réalisions des reportages, un livre a été écrit. C'est une véritable expérience de vie qui nous fait voir les choses autrement. »
Retour sur terre pour le Martiniquais qui rejoue encore dans l'équipe du Tampon avant de rejoindre le centre de formation de l'Hermine de Nantes. « C'est une ville qui a marqué mon destin. J'ai donc joué en espoirs, mais à 18 ans, j'ai décidé de me rendre aux Etats-Unis. Le virus du voyage m'a repris. »
De là, il incorpore l'université California de Pennsylvanie à Pittsburgh où parrallèlement à ses études de management dans le sport, il dispute le championnat universitaire NCAA2. « J'y ai passé quatre ans (2002-2006) et l'entraîneur Bill Brown m'a pris sous sa coupe et m'a nommé capitaine les deux dernières années. C'est une expérience que je n'oublierai pas et la confiance de cet homme fut énorme. J'étais Français et il m'avait choisi. J'étais le meilleur marqueur et rebondeur de l'équipe.»
De nouveau sur le territoire national, il effectue sa première saison en Pro B sous les couleurs de Quimper. « J'ai appris le jeu français et je dois également une fière chandelle à l'entraîneur Olivier Cousin. Nous sommes devenus vice-champion de France. » Son parcours s'achève à Rouen où il est arrivé à l'intersaison. Il a peu joué depuis le début de la saison (12 minutes, 3,5 points, 1,2 rebonds). « Ce qui me manque le plus est la proximité de la mer et je découvre une nouvelle région. Le groupe est soudé et ambitieux. Nous avons pris un bon départ, mais il faut garder la tête froide. Tout se construit et ces cinq victoires contre une défaite sont bénéfique pour la confiance. A nous de la bonifier au Portel. »

Loïc POTIER
Samedi le 27 octobre 2007




Le Portel : c'est chaud

Rouen reste sur un différend avec Le Portel qu'il a affronté et battu à deux reprises avant le début de championnat. Seulement le 12 septembre dernier, une altercation a eu lieu entre le Nordiste Benjamin Recoura et le Rouennais Cheikhou Thioune. L'affaire devait être étudiée hier par la commission juridique de la Fédération. En soirée, les dirigeants rouennais n'avaient reçu aucune notification officielle.
« Nous allons commencer une série de rencontres difficiles, convenait Michel Veyronnet à la suite du succès contre Quimper obtenu la semaine dernière. C'est un match difficile où il faudra être solides. » Certes les Nordistes présentent un effectif peu expérimenté en Pro B, mais leur collectif peut faire des dégâts avec les Américains Knight (13,3 pts, 3 rbds) et Gourde (11,3 pts et 5,8 rbs) ainsi que Leburge (7,8 pts, 4,2 rbds) et le Serbe Avramovic (7,8 pts, 4,2 rbds).
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vendredi 26 octobre 2007

THIOUNE DEVANT SES JUGES










Cheikhou Thioune, ici au contact d'Avramovic lors du premier match amical contre Le Portel, a donné un coup de tête à Recoura au cours de la deuxième confrontation (photo Jean-Marie Thuillier)




THIOUNE devant ses juges


Les faits
Le 12 septembre, le SPO Rouen dispute un match de préparation sur le parquet du Portel, l'un des promus en Pro B qu'il avait accueilli le 29 août aux Cotonniers. En cours de match, Cheikhou Thioune, l'ailier sénégalais du SPO Rouen, donne un coup de tête qui brise le nez de Benjamin Recoura. « J'avais bien défendu sur lui et ça l'avait énervé, raconte le Normand. Il m'a donné deux trois coups dans le ventre pour me repousser. Après, il m'a insulté deux fois, en me traitant de fils de p… Il s'est ensuite avancé vers moi énervé, j'ai tourné la tête et je l'ai heurté avec le côté du crâne pour me protéger, par réflexe. »
Opéré, Recoura a été tenu à l'écart des parquets pendant trois semaines. Le visage enserré par un masque de protection, il a repris la compétition lors du déplacement à Evreux comptant pour la 4e journée, le 9 octobre. " Le Portel s'agite de façon stérile, soutient Michel Veyronnet, le coach rouennais. Recoura n'est qu'un petit provocateur."
Je n'excuse pas le geste de Cheik mais je ne comprends pas qu'on en fasse une telle histoire…Le Portel manque d'expérience par rapport à une telle situation. »
La procédure
Prévue vendredi dernier, la réunion de la commission juridique et de discipline de la fédération française a été repoussée d'une semaine, afin d'éviter l'absence de ses membres à cause de la grève des transports. Saisie des faits par le club nordiste, la Ligue Nationale de Basket a transmis le dossier au secrétaire général de la Fédération qui l'a dirigé vers cette commission, seule habilitée à statuer puisque cet incident s'est produit lors d'un match « amical ».
La décision est susceptible d'un appel suspensif devant la chambre d'appel de la Fédération, puis devant le CNOSF et enfin devant un tribunal administratif. Les conséquences
Une large palette de sanctions est à la disposition de la commission. Elles vont du simple avertissement, à la suspension ferme ou avec sursis pour un match ou plusieurs, jusqu'à la radiation. « On n'ira pas jusque-là, ce n'est arrivé qu'une fois pour un cas de fraude », commente Jean-Yves Marchand, chargé d'instruction auprès de la commission. La sanction sera notifiée à l'intéressé et aux clubs selon le bon gré de l'instance. Elle voudra peut-être faire au plus vite pour éviter des retrouvailles houleuses dès demain en championnat, au Portel . « Il est certain que notre public ne sera peut-être pas trop sympa avec Cheikhou», souligne l'entraîneur Arnaud Ricoux qui n'a pas souhaité que Recoura s'exprime devant la presse.
A. G.
Vendredi le 26 octobre 2007

jeudi 25 octobre 2007


Pour la petite histoire:
Commentaire d'un Portelois sur un Forum:
"D'ailleurs, pour ceux qui ont la mémoire courte, moi je ne l'ai pas et je sais ce que Le Portel doit à Rouen. Souvenez-vous, saison 1999-2000, Le Portel et Rouen sont tous deux en N2.......on se prend 37 pions à Rouen (les musicos sont invités à jouer en VIP) et on fini la saison reléguable. on croit redescendre en N3 et puis, et puis Rouen termine champion de France de N2 et comme nous terminons premier reléguable de la poule du champion, nous sommes sauvés!!!!! Peut-être ne serions-nous pas là aujourd'hui sans çà!!!! alors comme il n'est jamais trop tard, MERCI"

PRESENTATION DE LA 7EME JOURNEE PAR LNB

Battu le week-end dernier à domicile par Le Portel, Reims doit réagir face à Poitiers vendredi. Besançon doit également s’imposer face à Nantes, tout comme Châlons qui reçoit Saint-Étienne. Samedi, Brest accueille Boulazac tandis que l’autre co-leader, Rouen, se rend au Portel. Bourg-en-Bresse joue pour sa part face à Quimper et Evreux reçoit Limoges.

Vendredi 26 octobre à 20h

ReimsPoitiers
Relégué la saison dernière de Pro A, le RCB est aujourd’hui à nouveau en difficulté à l’étage inférieur. Après la défaite à domicile la semaine dernière face au Portel, l’un des deux promus, les Rémois n’ont plus le droit à l’erreur. Mais rien ne sera facile face à Poitiers, battu également à domicile la semaine passée, et qui veut se rattraper. Le Rémois Hugues Jannel devra batailler au rebond face à Pierre-Yves Guillard, meilleur joueur français de Pro B à cet exercice.

BesançonNantes
À nouveau battus la semaine dernière à Boulazac, certes sur le fil, les Bisontins ont grand besoin de victoires pour espérer remonter au classement. L’Hermine est pour sa part à la recherche de son premier succès à l’extérieur. Ce match est aussi l’opposition des deux meilleurs joueurs de Pro B à l’évaluation, le Bisontin Adam Waleskowski et le Nantais Rashaun Freeman.

ChâlonsSaint-Étienne
Battu la semaine dernière à domicile par son voisin, la JL Bourg, le SEB veut retrouver l’élan qui était le sien en début de saison. Pour cela, il faut que le nouveau meneur Justin Ingram poursuive son adaptation. Châlons reste sur une défaite à Saint-Vallier et aura besoin d’un Samba Dia à son meilleur niveau pour s’imposer.

Samedi 27 octobre, à 20h

BrestBoulazac
Déplacement difficile pour Boulazac, toujours à la recherche de son premier succès à l’extérieur. L’Étendard veut pour sa part conserver une place de leader partagée avec Rouen. Le BBD s’appuie sur la puissance à l’intérieur de Kelvin Howell, opposé notamment à Christopher Cologer, l’un des piliers de la raquette brestoise.

Le PortelRouen
Le Portel reste sur deux succès, dont un à l’extérieur à Reims, et espère profiter de cette dynamique pour venir à bout de Rouen, coleader avec Brest. L’une des clés du match sera l’opposition entre les deux meilleurs meneurs français de Pro B cette saison, le Rouennais Fred Moncade et le Portelois Maxime Boire.

BourgQuimper
Quimper doit se reprendre après trois défaites d’affilée mais ce ne sera pas simple dans la chaude ambiance burgienne. L’UJAP aura besoin d’un Julien Bestron à son meilleur niveau pour lutter à l’intérieur face à Cédric Mélicie.

NanterreSaint-Vallier
Battu à Aix la semaine passée, Nanterre doit se méfier de la visite de Saint-Vallier. Regonflé par sa première victoire de la saison acquise face à l’ESPÉ le week-end dernier, le SVBD espère créer a surprise dans la foulée de son pivot Mantcha Traore. Celui-ci aura fort à faire à l’intérieur, notamment face à Adrien Moerman qui détruit tout en Pro B sur son passage.

Saint-QuentinAix-Maurienne
Le SQBB n’a plus droit à l’erreur à domicile après s’y être incliné déjà deux fois depuis le début de saison. Les Savoyards sont eux à la recherche de leur premier succès hors de leur base. Il compte beaucoup sur leur traction arrière composée de Tony Ramphort et Jean-Philippe Tailleman. Saint-Quentin aura en revanche besoin de leur pivot Dusan Knezevic pour l’emporter.

EvreuxLimoges
Le Limoges CSP espère récupérer quelques uns de ses joueurs majeurs pour commencer à rattraper le retard accumulé en début de saison. Evreux est en revanche sur une bonne dynamique après avoir remporté ses trois derniers matches et espère continuer sur sa lancée. Auteur d’un bon début de saison, le pivot ébroïcien, Jérôme Monnet, devra batailler face à Olivier Gouez dans la raquette.

Pour suivre l’actualité de la LNB en vidéo, n’oubliez pas de vous rendre sur www.lnb.tv. Vous pouvez aussi vous inscrire à la newsletter de la LNB.

Programme de la 7e journée de PRO B
Vendredi 26 octobre à 20h
ReimsPoitiersBesançonNantesChâlonsSaint-Étienne
Samedi 27 octobre, à 20h
BrestBoulazacLe PortelRouenBourgQuimperNanterreSaint-VallierSaint-QuentinAix-MaurienneEvreuxLimoges

LS
LNB

mercredi 24 octobre 2007

FRED MONCADE PAPA !













Fred Moncade est papa, depuis hier Mercredi 24/10 , d'une petite Louisa.


Félicitations aux parents !

lundi 22 octobre 2007

DEJA PLUS DE 2000 VISITES !

Je suis agréablement surpris de constater que ce site a déjà reçu plus de 2000 visites en moins d' 1 mois et demi.

Merci donc à tous ces visiteurs, je vais essayer de tenir à jour au mieux ce blog.

Un logiciel d'analyse des visites (que je vous conseille d'ailleurs: Google Analytics) m'indique qu'un internaute fidèle est de Portland dans l'Oregon. Ancien joueur ou supporter expatrié ? N'hésitez pas à me contacter.

E-Mail: bigflair76@yahoo.fr

ARTICLES SUR UJAP QUIMPER - SPO ROUEN






Basket-ball : La mission pour Quimper était presque impossible
Pro B. Quimper - Rouen : 72-85. Dominée dans la raquette par d'athlétiques Rouennais, l'Ujap s'est bien battue, mais a fini par céder sur la fin.
François Péronnet, le coach quimpérois se refusait courageusement à chercher des excuses pour expliquer cette 3e défaite consécutive de son équipe contre Rouen, samedi soir. Non, cette profondeur de banc insuffisante et un secteur intérieur handicapé par les absences conjuguées de Whorton et de Yates n'étaient pas bonnes à prendre pour l'expliquer. « Il faut faire face à ces situations, même si elles ne sont pas simples à gérer. On est cinq contre cinq sur le terrain. On doit faire avec les moyens qu'on a le jour du match. » Situations qui sont les aléas d'une saison pour toutes les clubs, comme le soulignait Nicolas Strunc, un de ses deux seuls intérieurs rescapés, avec Julien Gestron, héroïque sous les panneaux, mais débordé sur la fin par la masse athlétique de ses collègues rouennais. « Chaque équipe subit ce genre de choses dans un championnat. Si on ne veut pas dire que c'était mission impossible, ce soir, car on peut toujours combattre, ça a quand même été très difficile. »
Victime d'un gros déficit de poids et de taille dans la raquette qui s'est traduit par une domination territoriale aux rebonds surtout offensifs des Normands, les joueurs de Péronnet ont mis tout leur courage en contre-partie. « La vaillance de mes joueurs est à souligner comme depuis le début, mais elle ne suffit pas. » D'après son intérieur, Julien Bestron, auteur de son meilleur match avec l'Ujap (18 pts, 7 tirs sur 8 réussis, 6 rebonds, 21 d'évaluation), il y avait quand même de quoi avoir des regrets. « On perd le match sur des erreurs dont on est reponsable. » L'ex-espoir angevin ne se cache pas derrière le petit doigt. « Même diminué face à Rouen au complet, on peut gagner ce match. Notre défense et les rebonds nous font perdre. » Lui non plus ne veut pas entendre parler des absents. « Ce n'est pas Rouen qui gagne, c'est nous qui perdons ce match, en faisant trop d'erreurs. »
Une analyse qui rejoint celle de son coach, mais que ne partage pas Michel Veyronnet, le technicien rouennais. « J'avais demandé aux joueurs d'éviter de laisser Quimper tomber dans l'euphorie jusqu'à la mi-temps. Après on verrait bien si on était capable de dérouler. » Seulement 7 balles perdues et 3 rebonds offensifs cédés à l'Ujap, 52 % de réussite aux tirs, Il n'a pas été déçu par son équipe. A part deux petites minutes de flottement en début de seconde période rattrapées par un temps mort salvateur, la soirée a été rouennaise. « On a toujours contrôlé le match. »
En progrès malgré les circonstances dans le jeu intérieur et toujours aussi investis, les Quimpérois, à l'image de Fred N'Kembe promettent pourtant des jours meilleurs. « 40 minutes à sept ou huit, c'est compliqué. Quand tu joues sans droit à l'erreur, c'est dur. Mais au complet, les yeux dans les yeux, on joue largement ce genre d'équipe. » Reste à savoir quand l'affaire Whorton trouvera son épilogue. Le président Quémard a promis du nouveau dans le courant de la semaine.
Yannick LE TUTOUR.


UJAP QUIMPER - SPO ROUEN : 72-85
(18-23 ; 14-15 ; 19-21 ; 21-26).
UJAP QUIMPER : 24 tirs réussis sur 46 tentés dont 8 sur 21 à 3 pts ; 16 lancers francs sur 24 ; 25 rebonds (Bestron, 6) dont 3 offensifs ; 11 balles perdues ; 16 passes décisives ; 15 fautes personnelles.
Lecroc (6), Landu (2), Thomas (2), Bestron (18), Tensorer (14), Mipoka (7), Strunc (7), Nkembe (16). Ent. F. Péronnet.
SPO ROUEN : 37 tirs réussis ur 71 tentés dont 6 sur 24 à 3 pts ; 5 lancers francs sur 6 ; 37 rebonds (Vounang, 8) dont 13 offensifs ; 7 balles perdues ; 16 passes décisives ; 20 fautes.
Liorel (5), Dorsey (17), Williams (12), Thioune (9), Moncade (16), Elisabeth-Mesnager (6), Toffin (8), Vounang (12). Ent. M. Veyronnet.
Ouest-France










Le SPO Rouen s'entête
Homogènes, Toffin et les Rouennais ont bien négocié la difficile étape quimpéroise
En l'emportant à Quimper, samedi soir (72-85), le SPO Rouen a gardé la tête du championnat Pro B. Avec sérieux et rigueur, la formation rouennaise n'a jamais réellement tremblé pour s'imposer en toute logique. Si le score est resté serré pendant trois quart-temps, l'entame du quatrième quart-temps assomma littéralement les Bretons qui ont compté d'un seul coup dix-sept longueurs de retard (53-70). Michel Veyronnet, l'entraîneur reste toutefois très mesuré sur ce succès acquis, il est vrai dans des circonstances favorables aux Normands.
« Restons modestes. Quimper était affaibli à l'intérieur avec la mise à pied de l'Américain John Whorton, et le Jamaïquain Ronald Yates, touché à l'entraînement qui est un sacré joueur. Nous avons profité de cette faiblesse pour enfoncer la défense quimpéroise tout en sachant qu'il n'est jamais facile de s'imposer ici. Nous connaissons les qualités de cette formation qui ne baisse jamais les bras. »
Veyronnet : «Sérieux et consistant »
Difficile de démarquer tel ou tel joueur de ce groupe rouennais. Chacun à sa façon a fait le métier sans en faire plus.
L'intérieur Brice Vounang a progressivement fait la loi sous les panneaux adverses, les tirs extérieurs de Dorsey et Williams ont été réussis au bon moment. En résumé, Rouen a présenté une belle copie s'affirmant au fil des minutes. Boris Elisabeth-Mesnager, qui évoluait l'an passé en Bretagne, était assez fier de ce succès. « Nous avons fait un match solide en cassant le rythme. Si les Quimperois deviennent euphoriques, ils deviennent difficiles à contenir. La clé de la victoire était de bien tenir en défense, même si on prend des shoots extérieurs. » Il remarque aussi le tournant du match juste après la pause. « On est en difficulté deux minutes après le retour sur le parquet. Nous sommes tombés dans le piège du jeu extérieur et Quimper est passé devant. Michel Veyronnet a demandé immédiatement un temps mort pour nous recadrer et de là nous avons de nouveau attaqué à l'intérieur. C'était la solution, d'autant que physiquement, nos adversaires ont craqué au début du quatrième quart-temps. Cette victoire nous donne de la confiance avant d'aborder une série de matches plus difficiles. »
Le coach ne s'enflamme pas. « Nous sommes premiers. Nous n'allons pas faire la fine bouche, mais nous avons affronté des adversaires a priori faciles. Il fallait vaincre quand même et c'est bien de se retrouver dans cette position avant la suite qui s'annonce beaucoup plus délicate avec une série de trois rencontres vraiment pas faciles à aborder au Portel, face à Bourg, puis à Chalons. J'ai vu un match sérieux, consistant avec 52% de réussite aux tirs, que nous avons toujours contrôlé, mis à part deux minutes. C'est pas mal. »
De notre envoyé spécial à Quimper, Loic POTIER
Lundi le 22 octobre 2007

dimanche 21 octobre 2007

VISTOIRE DU SPOR SUR UNE EQUIPE DE QUIMPER DIMINUEE








Basket-ball : Le courage de Quimper n'a pas suffi
Quimper - Rouen : 72-85. Maitrisée puis dominée par des Rouennais conquérants, l'Ujap trop diminuée n'a pas pu aller jusqu'au bout de ses intentions.
Après deux revers consécutifs à l'extérieur (Saint-Etienne et Le Portel), l'Ujap se devait de réagir dans sa salle. Mais une semaine mouvementée marquée par la suspension disciplinaire de Whorton et la blessure de Yates (entorse de la cheville, mercredi) et surtout l'adversaire, Rouen, en pleine réussite, laissaient penser que le challenge serait difficile à tenir. Pourtant d'entrée avec un cinq de départ inédit (Thomas, Tensorer, Strunc, Bestron, N'Kembe), l'Ujap faisait illusion, à coups d'inspirations individuelles à défaut du collectif huilé mais sans rythme (du moins au départ) affiché par les Rouennais. Pendant huit minutes, les Quimpérois pointaient même en tête. Un 7-0 les plaçait à +5 (14-9, à la 5'), écart maximum de la partie pour l'Ujap. Mais le diable Toffin allait remettre les Normands sur les bons rails en trois coups de cuillère à pot. Trois paniers du géant Normand, plus deux de ses compères Williams et Dorsey et Rouen virent en tête ce première période (18-23).
Même accrocheurs les Quimpérois ne reviendront plus jamais dans le coup, malgré Bestron bagarreur sous les panneaux, associé à Strunc toujours aussi combatif. Le second quart-temps est un coup pour rien, avec des locaux déjà aux taquets et des Rouennais qui contrôlent. Au début du 3e, on croit que le miracle peut se produire quand Strunc, Tensorer, Thomas (3 pts) et Bestron signent un 9-0 qui les replace devant (41-38, à la 22'). Un temps mort réclamé par Veyronnet remet la machine rouennaise d'équerre. Moncade, à la mène, se charge de rétablir la situation.
Un 5-0 replace Rouen devant (41-43, à la 25'). Avantage contesté une dernière fois par un panier primé de N'Kembe (44-43). La suite tourne à la démonstration sous les panneaux quimpérois où Williams et Vounang sont presque comme chez eux. Usés les deux seuls intérieur locaux disponibles, Strunc et Bestron, même aidés par Tensorer et Mipoka ne peuvent plus grand-chose (13 rebonds offensifs pour Rouen contre 3 pour l'Ujap). Le danger vient de partout dans la raquette quimpéroise. Ce n'est pas le 4e quart-temps qui peut inverser la tendance. Rouen déroule sa machine de guerre avec un écart à 17 points (61-78) à la 38'que les locaux contestent au courage par Tensorer et le jeune Lecroc rentré à la 28'pour son baptême du feu en Pro B. Mais dans une sacrée galère...

Yannick LE TUTOUR.

UJAP QUIMPER - SPO ROUEN : 72-85
(18-23 ,14-15 ,19-21 ,21-26).
QUIMPER : Lecroc (6), Landu (2), Thomas (2), Bestron (18), Tensorer (14), Mipoka (7), Strunc (7), Nkembe (16). Ent. F. Péronnet.
ROUEN : Liorel (5), Dorsey (17), Williams (12), Thioune (9), Moncade (16), Elisabeth-Mesnager (6), Toffin (8), Vounang (12). Ent. M. Veyronnet.

François Péronnet (Ujap) : « Quand on gagnait, j'émettais des signes d'alarme. Ce soir j'ai apprécié l'engagement de mes joueurs, mais ça ne suffit pas. »
Michel Veyronnet (coach de Rouen) : « Il faut aborder cette victoire avec beaucoup de modestie, car Quimper présentait plus une équipe de National que de Pro B, ce soir. Notre victoire est logique. On a toujours contrôlé le match. »
Nicolas Strunc (Ujap) : « Je ne veux pas dire que c'était mission impossible, car on peut toujours combattre et provoquer des défaillances adverses, mais c'était un match difficile.

Boris Elisabeth-Mesnager (Rouen) : « Je suis content d'être ici ce soir. Gagner ici même avec l'Ujap même à huit ou à dix, c'est un gros résultat. »

Ouest-France








AVEC LES MOYENS DU BORD

« On n’avait pas les armes pour pouvoir battre Rouen. » En une phrase, le président Michel Quémard a résumé les difficultés rencontrées par l’Ujap hier soir contre un adversaire en pleine bourre, venu chercher en Finistère sa quatrième victoire consécutive. Au forfait attendu de John Whorton, resté à la maison, s’est malheureusement ajouté celui de Ron Yates. Blessé à la cheville mercredi matin, l’ailier-fort jamaïcain est resté tout le match sur le banc.
Des solutions à l’intérieur...Paradoxalement, ses coéquipiers ont trouvé davantage de solutions dans le jeu intérieur que lors de leurs précédentes sorties. Comme si l’absence de leurs deux coéquipiers les avaient décidés à prendre leurs responsabilités dans un secteur de jeu où ils n’avaient pas été très brillants lors de leurs précédentes sorties. Bien guidés par un Julien Bestron omniprésent dans la raquette (7 sur 8 aux tirs pour 18 points et 6 rebonds), les Quimpérois ont ainsi pu rivaliser avec Rouen en début de match (14-9 à la 5 e ). Jusqu’à la sortie de l’ancien joueur d’Angers remplacé par un Jean-Michel Mipoka vaillant mais pas habitué à jouer à ce poste spécifique.
... mais des problèmes au rebond Ne disposer que de deux intérieurs de métier (Strunc et Tensorer) s’est quand même payé au prix cher. Largement dominés dans le secteur du rebond offensif (13 prises à 3 pour Rouen pour un total de 37 à 25), les Quimpérois ont ainsi laissé un nombre trop important de deuxièmes chances à leurs adversaires. Vainqueurs de tous les quarts-temps, menant à la pause (38 à 32), les Rouennais ont eu vite fait de briser les espoirs quimpérois. Strunc et les siens étaient pourtant revenus dans le match en début de deuxième période (41-38 à la 22 e ) grâce à une bonne adresse extérieure, à un jeu rapide alors bien en place et au culot du jeune Lecroc (2 sur 2 à trois points).
Swift et Yates attendus Il en fallait cependant plus pour inquiéter une équipe bien équilibrée à tous les postes. Une équipe au sein de laquelle l’ancien Ujapiste Boris Elisabeth-Mesnager, applaudi à la présentation des équipes, a effectué des sorties de banc tout à fait convenables (6 points, 3 rebonds et 3 passes en 20 minutes). A Quimper, défait pour la troisième défaite d’affilée, l’urgent est de récupérer les blessés et un nouvel intérieur si Whorton est licencié. Pour les blessés, ça devrait être rapide. Yates semble apte à tenir sa place samedi à Bourg, tout comme Swift, qui attend un feu vert médical en début de semaine. Avec son véritable meneur américain, l’Ujap ne sera déjà plus tout à fait la même.
Luc Besson













samedi 20 octobre 2007

ARTICLE SUR UJAP QUIMPER / SPO ROUEN






L'Ujap en danger face à Rouen euphorique

Pro B. Quimper - Rouen (à 19 h salle Michel-Gloaguen).



Incomplet et après deux défaites consécutives à l'extérieur, l'Ujap risque de souffrir, ce soir, face à des Rouennais euphoriques.
Secouée par l'affaire Whorton qui l'ampute de son pivot, suspendu par le staff technique, l'Ujap devra sans doute faire aussi, ce soir, sans son arrière Ronald Yates qui s'est donné une entorse à la cheville, mercredi après-midi, à l'entraînement. « Ça risque d'être très compromis pour le match », regrettait le coach, François Péronnet, à l'issue de la séance d'hier matin où le Jamaïquain n'était pas présent. Nouvelle galère que cette blessure, après la décision purement disciplinaire prise à l'encontre de l'Américain, John Whorton et maintenue pour le match de ce soir. « On doit faire face aux situations et ne pas s'en servir comme excuse », observait le coach de l'Ujap à propos du cas Whorton. Mais l'absence de Ronald Yates risque d'être l'épine de trop dans le pied d'une équipe quimpéroise qui reste sur deux défaites à l'extérieur (Saint-Étienne et Le Portel).
Avec les moyens du bord, François Péronnet a mis l'accent, durant la semaine, sur la capacité de ses joueurs à progresser sur les oppositions. « Il faut s'améliorer dans le rapport de force. » Entre autre, car le technicien breton estime aussi son équipe en fait en complète régression. « Pendant la préparation, mes joueurs avaient réussi à jouer à un certain niveau collectif qu'ils n'ont plus aujourd'hui. C'est moi le premier responsable de cette régression. »
Niveau de jeu
Alors que François Péronnet expliquait, au départ, ce manque de collectif par des conditions d'entraînement loin d'être à la hauteur des obligations d'un club de haut niveau, il change de stratégie aujourd'hui. En fait il prend pour lui tous les égarements collectifs actuels de ses joueurs depuis le début de saison. « Ils étaient masqués jusque-là par trois victoires trompe l'oeil », se plaît-il encore à souligner, à la veille d'un match qui s'annonce particulièrement difficile.
Très équilibrée dans son jeu aussi bien intérieur qu'extérieur, l'équipe de Rouen apparaît un peu comme un rouleau compresseur en ce début de saison. Meilleure attaque et déjà demi-finaliste des playoffs la saison passée, l'équipe de Michel Veyronnet semble encore plus fort cette saison, avec un groupe à peine remodelé. « Ça fait partie du sport professionnel de bien réussir aussi son intersaison », souligne François Péronnet, en insistant sur la nécessité pour un club de pouvoir « construire sur du vécu, comme l'Ujap a su le faire à un moment ».
Quand on lui dit que Rouen est un gros morceau du championnat, il répond par une pirouette : « Forcément, mais pour nous il serait mal venu de dire actuellement qu'il y a des petits morceaux dans ce championnat, car, même face à des équipes sur le papier peut-être définies plus faibles, ce sera toujours difficile ». Pour François Péronnet, l'inquiétude (s'il y a...) se situe davantage dans le niveau de jeu de son groupe, que dans l'identité de l'adversaire à affronter. Du coup quand on lui parle de stratégie, il affirme qu'il est bien difficile d'en établir une « quand on perd autour de 30 balles par match (20 en réalité) et qu'on ne shoot qu'à 30 % de réussite (un peu plus de 40%) ». Statistiques que l'Ujap n'a pas encore payées trop cher jusque-là, mais que l'équipe se doit de faire remonter ce soir, face à des Rouennais affamés de paniers et réputés pour leur jeu particulièrement huilé, mené par un Frédéric Moncade au top de son art.
Yannick LE TUTOUR




UJAP QUIMPER : 5. Landu (1,87 m), 6. Thomas (1,78), 7. Bestron (2,04), 8. Tensorer (1,96), 9 Mipoka (1,97), 10. Strunc (1,96), 11. Boni (1,88), 13. Yates ? (2,00), 15. Nkembe (1,92). Ent. François Péronnet.


SPO ROUEN : 4. Lioret (1,80 m), 5. Dorsey (1,97), 6. Williams (1,99), 7. Saint-Gilles (1,80), 8. Thioune (1,93), 9. Moncade (1,85), 10. Meyila (1,97), 11. Le Pellec (1,98), 13. Elisabeth-Mesnager (1,96), 14. Toffin 2,05), 15. Vounang (1,98). Ent. Michel Veyronnet.
Arbitres : MM. Karaquillo et Seureau.


Ouest-France










Les Rouennais relativisent

Les joueurs du SPO Rouen n'ont pas tout à fait eu la même lecture que leur coach de la victoire face à Saint-Etienne, samedi dernier aux Cotonniers (79-71). Sans doute dans le souci de ne leur enlever aucun mérite, Michel Veyronnet les a félicités d'avoir dominé « une belle équipe stéphanoise. » «Même si l'arbitrage l'en a empêché (NDLR : lire notre édition de lundi), cette formation pratique un beau basket. J'annonce qu'elle terminera dans les trois premiers. »
Thioune : «Etre prêt face aux gros »
Sur le parquet, ses hommes n'ont au contraire pas été impressionnés par l'opposition proposée par les Foréziens, qui, forts de la meilleure défense (et ils le restent avec 65 pts par match) n'avaient jamais connu la défaite avant de se présenter aux Cotonniers. « Ils possèdent de bons shooteurs, mais par contre, je n'ai pas trouvé qu'ils avaient de gros défenseurs, remarque Cheikhou Thioune, encore diminué samedi dernier par le mois de ramadan qui s'achevait. On a trouvé des solutions assez facilement. »
Prenant l'exact contre-pied de son entraîneur, Frédéric Moncade estime que « la place de leader de Saint-Etienne ne reflétait pas sa vraie valeur. Ils ne finiront pas dans les trois premiers ».
Une façon de ne pas donner une valeur démesurée à ce succès et à la place de leader qu'il a engendré (en compagnie de Poitiers, Brest et justement Saint-Etienne). Alors que Michel Veyronnet ne s'est pas étendu sur la manière, évoquant « une équipe en construction », Moncade et ses camarades se sont montrés plutôt critiques sur leur prestation : «On a fait à peu près un bon match, mais on est encore trop inconstants. On a notamment laissé trop de paniers ouverts aux Stéphanois, estime le capitaine du SPO. Il faudra se montrer plus rigoureux. » «Ce n'était pas un grand match », prolonge Le Pellec. « Il y a encore des choses à travailler, admet Liorel, et heureusement ! Si on était déjà à 100 %, c'est là qu'on pourrait se faire du souci… » «Mais contre les gros, il faudra être prêt », avertit Thioune. Donc dès aujourd'hui à Quimper, toujours un client dans sa salle. « On passait un test contre Saint-Etienne, mais là-bas, on passe un gros test », admet Liorel. En avril dernier, Rouen y avait rendu 24 points, sa plus lourde défaite de la saison.
ARNAUD RABANY
Samedi le 20 octobre 2007

DEBUT DE LA 6 EME JOURNEE

Brest prend la tête

Vainqueur vendredi à Limoges (87-80), Brest est pour le moment seul en tête du classement. Poitiers s’est en effet incliné à domicile face à Evreux (67-73), tout comme Saint-Étienne contre Bourg (65-75). Boulazac a pour sa part battu Besançon sur le fil (76-75). Samedi, Reims – Le Portel se jouera à 18h, tandis que Quimper – Rouen et Saint-Vallier – Châlons commenceront à 19h.

Vendredi 19 octobre

Brest bat * Limoges : 87-80
Bien que Dragan Lukovski n’ait joué que 6 minutes et qu’ Ivan Almonte ne soit pas entré en jeu, Limoges s’est bien défendu, grâce notamment aux 16 points, 6 rebonds et 4 passes de Thomas Larrouquis. Mais Brest a bien maîtrisé son sujet et s’impose au final avec 18 points et 4 rebonds de Randy Orr et 10 points, 7 rebonds, 4 interceptions et 3 passes d’ Armand Charles. Très motivé pour son retour à Limoges, Jimmy Verove a cumulé 10 points, 6 rebonds et 3 passes soit son meilleur match de la saison. Grâce à ce succès, l’Étendard reste en tête du championnat, tandis que le CSP concède là sa troisième défaite de la saison.

Evreux bat * Poitiers : 73-67
Evreux menaient de 17 points après trois quarts-temps et a réussi à conserver l’avantage malgré le retour des locaux dans les dernières minutes. C’est le troisième succès consécutifs pour l’ALM et seulement la deuxième défaite de la saison pour Poitiers. Thomas Darnauzan a marqué 14 points et distribué 4 passes pour le PB 86. Evreux a profité d’un gros match de ses intérieurs James Mathis, auteur de 23 points et 6 rebonds, tandis que Jérôme Monnet a ajouté 17 points et 8 rebonds.

Bourg bat * Saint-Étienne : 75-65
La JL Bourg a mené tout le match et récolte chez son voisin stéphanois sa deuxième victoire consécutive. C’est en revanche la deuxième défaite d’affilée du SEB. Pour la JL, Raphaël Desroses a marqué 21 points et pris 4 rebonds, tandis que Kareem Reid a cumulé 15 points et 6 passes. Pour son premier match sous le maillot burgien, Brian Heinle a inscrit 17 points et cueilli 8 rebonds. Benjamin Rey termine avec 12 points et 6 rebonds pour Saint-Étienne. * Boulazac bat Besançon : 76-75Malgré un dernier panier du Bisontin Prosper Karangwa, Boulazac conserve son invincibilité à domicile grâce à cette courte victoire. Germayne Forbes a marqué 21 points pour les locaux et Kelvin Howell a ajouté 16 points et 4 rebonds, remportant le duel l’opposant au Bisontin Adam Waleskowski. Antwon Hoard termine avec 12 points et 7 rebonds pour le BBCD qui perd là son quatrième match en six journées.

* Nantes bat Saint-Quentin : 85-78
Si le SQBB a brièvement pris l’avantage dans le dernier quart, l’Hermine n’a pas tardé à reprendre les choses en main pour finalement conserver son invincibilité sur son parquet. Rashaun Freeman a une nouvelle fois dominé dans la raquette avec 20 points et 14 rebonds, tandis que Mehdi Labeyrie l’a bien aidé avec 17 points et 7 rebonds. Michael Neal termine avec 21 points et 3 rebonds tandis que Kris Morlende a marqué 12 points et distribué 7 passes pour Saint-Quentin qui concède sa quatrième défaite de la saison.

* Aix-Maurienne bat Nanterre : 75-68
Belle victoire des Savoyards qui ont creusé l’écart dans le troisième quart. C’est leur deuxième succès d’affilée à domicile grâce notamment aux 14 points et 9 rebonds de Jonathan McClark. À noter également que le jeune Thomas Yvrande a fait son meilleur match de la saison avec 7 points et 4 rebonds. En face, Ralph Holmes a cumulé 23 points, 10 rebonds, 4 passes et 6 interceptions pour Nanterre et Adrien Moerman a ajouté 22 points et 12 rebonds, réalisant ainsi son deuxième double-double de la saison.