jeudi 29 novembre 2007

PRESENTATION JOURNEE 12


Pro B – J12 – Nantes impressionnant face à Limoges
Nantes a préservé son invincibilité à domicile en dominant nettement Limoges mardi, 99 à 67, en match avancé de la 12e journée. Vendredi, Evreux se rend à Saint-Etienne, tandis que samedi le leader du classement, Rouen, reçoit Besançon.
Mardi 27 novembre
Grâce à de gros premier et dernier quarts-temps, l’Hermine a ravi son public en dominant le CSP. Rashaun Freeman a cumulé 31 points et 11 rebonds, établissant son nouveau record offensif de la saison. Mehdi Labeyrie a fait plus que l’épauler dans la raquette avec 23 points, 6 rebonds et 3 passes. Rolan Roberts a signé 13 points et 7 rebonds pour Limoges.
Vendredi 1er décembre, à 20h
Lancé à la poursuite de Rouen, le leader, Poitiers se rend à Aix-Maurienne, qui reste sur quatre succès de suite à domicile. Pour stopper l’homme en forme de l’équipe savoyarde, Jonathan McClark, les Pictaviens compteront sur Pierre-Yves Guillard.
Match à fort enjeux entre deux équipes qui partagent la troisième place avec Bourg. Le SEB n’a remporté que deux de ses quatre dernières rencontres et doit donc se reprendre à domicile. Les Foréziens compteront à l’intérieur sur l’impact de Johan Passave face à l’Ébroïcien Jérôme Monnet.
Samedi 2 décembre, à 20h
Le choc de cette 12e journée. Besançon veut remonter au classement mais reste sur quatre défaites en déplacement. À l’inverse, Rouen, le leader, est invaincu à domicile. L’une des clés du match sera le duel entre deux des meilleurs meneurs français de la division, le Rouennais Frédéric Moncade et le Bisontin Simon Darnauzan.
Le SQBB reste sur quatre défaites et doit se remettre sur les rails pour ne pas être rattrapé au classement par Reims, la lanterne rouge. Mais son hôte du jour, la JL Bourg, a remporté ses trois dernières rencontres et veut poursuivre cette belle série. Face à son ancienne équipe, le Saint-Quentinois Branko Sindjelic aura à cœur de briller. Pour la JL, l’homme en forme est Raphaël Desroses.
Restant sur trois défaites en quatre matches, l’UJAP veut se servir du derby du Finistère pour se relancer. Brest a pour sa part perdu ses deux derniers matches en déplacement et espère mettre fin à cette mauvaise série. Le meneur de l’Étendard, Ronnie Taylor, s’est affirmé ces dernières semaines comme l’un des meilleurs joueurs de la division à son poste. Il trouvera face à lui Brian Swift.
Match très important en vue du maintien entre deux équipes en difficulté. Saint-Vallier reste toutefois sur trois succès d’affilée à domicile et veut poursuivre sa belle série grâce à Renaud Brocheray, qui revient à son meilleur niveau. Reims a renoué avec le succès la semaine passée face à Aix-Maurienne grâce notamment à l’arrivée de Trazel Silvers.
Les Franciliens ont perdu leurs deux derniers matches et veulent se reprendre lors de ce déplacement en Champagne. Châlons est également en difficulté et reste également sur deux défaites. L’Espé compte sur Peter Mulligan qui sera opposé à la dernière recrue de Nanterre, Belton Rivers.
Déplacement difficile pour Le Portel puisque Boulazac n’a été battu qu’une seule fois cette saison à domicile. Auteur d’une bonne prestation la semaine passée, Olivier Romain tentera de confirmer pour le BBD. Il trouvera face à lui Maxime Boire, le meneur portelois.
Résultats de la 12e journée de PRO B
Mardi 27 novembre
Vendredi 1er décembre, à 20h
Samedi 2 décembre, à 20h
LS
LNB

BESANCON SE RENFORCE





Hamilton a donné son accord




Kevin Hamilton, jeune arrière de 23 ans, est attendu dans les heures à venir sur les bords du Doubs.BESANÇON. Le staff bisontin n'a pas tardé à ficeler le dossier du remplacement de Prosper Karangwa. Les prospections viennent de déboucher sur un accord avec Kevin Hamilton (23 ans - 1,93m), un arrière possédant la double nationalité portoricaine et américaine.Le jeune homme, qui a bouclé le championnat portoricain voici quelques semaines, devrait débarquer sur les bords du Doubs dans les prochaines heures. Un contrat assorti d'une période d'essai de trois semaines l'attend.Passé par la Pologne (Polpak Swiecie) en 2006-07 et sortant du championnat estival à Porto-Rico où il évoluait avec le Quimpérois Ronald Yates, Hamilton présente, sur le papier, le profil recherché : il est jeune, shooteur (145/421 en 63 matches soit 34,4 % à trois points lors de ses deux dernières saisons en NCAA dans la petite fac de Holy Cross) et peut rendre différents services sur un parquet. En ce sens, ses stats polonaises plaident pour lui : 13,0 points de moyenne à 44,8 % (38,2 % à 3 points), 4,5 rebonds, 3,8 passes et 2,3 interceptions. « C'est un joueur complet, pas unidimensionnel », relève Sylvain Lautié, intimement persuadé que Hamilton peut être le prototype du joueur dont le BBCD a besoin : « C'est un garçon consistant, qui joue bien au basket. Il peut nous apporter de la sérénité, notamment dans les moments chauds à l'extérieur ». Intéressant sur le papier.Bon voleur de ballons...Pas très grand (1,93m), Hamilton possède cependant d'excellentes qualités de rebondeur (5,7 prises puis 6,3 lors de ses dernières saisons universitaires et 4,5 en 2006-07) et un indéniable sens de l'interception (2,9 en 2004-05 et 3,3 en 2005-06 en NCAA).Des aptitudes récompensées par une couronne de MVP de sa conférence en université et un titre de meilleur défenseur en 2006. A relativiser toutefois compte tenu du niveau guère rayonnant de cette conférence, la « Patriot League ».Si son pedigree est moins parlant que ceux de l'ex-Vichyssois et Strasbourgeois Mike Smith ou de Reggie Freeman (ex-ASVEL, Cibona Zagreb et Zalgiris Kaunas), qui ont un temps figuré sur les tablettes de Sylvain Lautié, Kevin Hamilton sera cependant attendu dans la capitale comtoise. Et observé de près pour ses premiers pas, sans doute programmés samedi à Rouen, leader de Pro B.Voilà qui ne doit guère inquiéter l'arrière américain issu d'une famille de basketteurs : Kevin senior, son père, avait été choisi au troisième tour (quand la draft NBA en comptait dix) par Boston en 1980, l'année même où les Celtics engageaient la légende Kevin McHale ! Clin d'oeil du destin, Boston (et ses 16 titres NBA), situé comme l'université de Holy Cross dans l'état du Massachusetts, avait proposé à Kevin Hamilton junior de disputer, durant l'été 2006, la summer league de Las Vegas aux côtés des actuels Celtics comme Rajan Rondo ou Leon Powe...


Bastien GORMOND bgormond@estrepublicain. fr








Les chantiers de Lautié




Une semaine après son arrivée à Besançon, Sylvain Lautié se livre à un tour d'horizon et évoque aussi la venue de Kevin Hamilton.BESANÇON. Arrivé sur les bords du Doubs il y a une semaine tout juste, Sylvain Lautié a immédiatement été plongé dans le vif du sujet. Victoire contre Quimper, départ de Prosper Karangwa, arrivée de Kevin Hamilton, les événements se succèdent à vitesse grand V.Après une séance matinale hier, courte -mais intense- et axée sur les fondamentaux et les shoots, il a livré ses pensées sur ses premiers jours à Besançon.Le premier matchLe vainqueur de la Coupe Korac, avec Nancy en 2002, a apprécié la première prestation vendredi contre Quimper. « Il y a eu une prise de conscience de la part des joueurs et c'est regrettable qu'elle soit passée par le licenciement d'un entraîneur », explique-t-il. « Sur le terrain, ils ont été très cohérents, le rythme était bon. Mais ce n'est que la vérité d'un jour... »Laissé sur le bord de la route par Paris-Levallois à l'intersaison, Lautié a goûté à ce retour dans le milieu : « C'était un grand plaisir. Je suis heureux d'être à Besançon. Pour moi, l'essentiel est d'entraîner à haut niveau, Besançon en fait partie. Mais le haut niveau, c'est parfois une équipe de cadets ».Sylvain Lautié, plaquette en main au côté de son assistant Fabien Anthonioz, a vécu vendredi son premier match -et sa première victoire- avec le BBCD. Photo Ludovic LAUDEL'arrivée de Kevin HamiltonLe staff bisontin n'a pas tardé à dégainer pour mettre la main sur Kevin Hamilton (23 ans - 1,93m) afin de remplacer Prosper Karangwa. « On peut nous reprocher d'avoir agi dans la précipitation. Mais je considère qu'en Pro B, on a besoin de toutes les armes ». Et de citer l'exemple de Bourg-en-Bresse, qui a tardé avant d'engager Heinle (2 défaites en 5 journées). « On a voulu faire vite et, à un instant ''T'', Hamilton était le joueur qui correspondait le mieux au profil recherché ». Le marché n'était pas non plus foisonnant...L'ancien de l'université de Holy Cross est un véritable pari, recruté sur... internet. Ses stats, son profil et les renseignements pris ont valu mieux qu'une vidéo. Un risque ? « On n'avait pas le temps de recevoir des images. Sans compter qu'elles sont parfois trompeuses. Un joueur expérimenté pourra toujours nous fournir de bonnes images... qui ne lui correspondent peut-être plus. On a opté pour un jeune joueur, il sera à l'essai trois semaines ».Et Hamilton (1,93m) ne présente-t-il pas un profil d'arrière plutôt que d'ailier ? « Je ne raisonne pas comme ça. Ce que j'espère avant tout, c'est avoir recruté un bon joueur de basket. Après, il existe différentes façons de faire jouer l'équipe, différentes combinaisons ».Le cas Eric SchmiederAprès son 0/11 aux tirs contre Quimper, Eric Schmieder a redoublé d'efforts. L'Italo-Américain continue de s'imposer des séances de shoots supplémentaires. « Qu'il soit patient, les choses reviendront naturellement. Contre Quimper, Eric a pris les tirs qu'il devait prendre, il a fait les bons choix. Il n'a pas forcé ».35 minutes de moyenne et deux derniers matches à 40 minutes à Saint-Etienne et contre Quimper : Schmieder joue-t-il trop ? « Je ne pense pas », explique son coach. « Il fait partie des joueurs opportunistes qui ont besoin de temps de jeu pour bénéficier de ces opportunités. S'il jouait moins, il devrait changer ».La suite de la saisonParti avec un boulet au pied (4 victoires pour 6 défaites), le BBCD est contraint d'effectuer une course-poursuite. Mais, aux yeux de Sylvain Lautié, il existe un risque : se mettre dans le rouge avant les play-offs. Car vouloir revenir dans le Top 4, voire mieux, peut avoir un prix...« Nous allons devoir bien gérer. Dans dix ou quinze matches, il ne faudra pas se tromper d'objectif et bien se demander ce que l'on vise ». L'avenir en dira plus sur les possibilités du BBCD. Et dès samedi à Rouen, le leader, toujours invaincu dans sa salle.


Bastien GORMOND bgormond@estrepublicain. fr








Hamilton tout sourire





Le jeune Américain, remplaçant de Prosper Karangwa dans l'effectif du BBCD, est bien arrivé à Besançon et a suivi hier son premier entraînement.BESANÇON. Malgré la fatigue dûe au voyage Mexico - New-York - Paris Roissy (9 heures de décalage horaire), puis au transfert par voiture jusqu'à Besançon, Kevin Hamilton aux allures de grand gamin, n'en avait pas pour autant, du haut de ses 193 centimètres, perdu son sourire, franc, sain, sous une coupe de cheveux rase, parfaitement dessinée.Costaud des épaules, affûté, le jeune homme de 23 ans venu des Etats-Unis pour remplacer Prosper Karangwa à l'effectif bisontin a vite fait connaissance avec ses nouveaux coéquipiers, puisqu'arrivé vers 15h30 dans la capitale comtoise, il s'est retrouvé à l'entraînement à peine deux heures plus tard sous la houlette tonique de Sylvain Lautié.« Je suis heureux de l'opportunité qui m'est donnée en France. Quand on m'a proposé de jouer avec Besançon, j'ai tout de suite accepté. J'ai envie d'aider l'équipe », expliquait-il. Avant d'ajouter : « J'ai juste fait une halte rapide chez moi à New-York pour échanger mes affaires d'été contre des affaires d'hiver et j'ai repris l'avion ».De la France, il ne connaît rien. C'est la première fois qu'il y dépose ses valises, même s'il a déjà connu une expérience européenne en Pologne. « Ici je ne connais vraiment que les frères Greer qui jouent à Nancy. J'ai déjà vu que Besançon et Nancy, c'était proche... ».Dans quel état de forme se situe Kevin Hamilton ? Il y répond vite : « J'ai terminé le championnat de Porto-Rico voilà deux mois par une demi-finale. Depuis, je me suis maintenu en forme avec un ancien joueur NBA à Mexico. Honnêtement, ça va bien ».Kevin Hamilton pose ici devant le poster de l’effectif du BBCD 2007-08. Depuis hier, il en fait partie. Opérationel samedi ?L'essai de trois semaines auquel il va être soumis ne l'inquiète d'ailleurs pas : « J'ai simplement confiance ».Bien évidemment, pour Hamilton, il va falloir en deux ou trois jours ingurgiter les systèmes de jeu du BBCD et préparer le déplacement à Rouen, chez le leader : « Je ne suis pas resté longtemps dans le vestiaire, mais plusieurs de mes nouveaux coéquipiers m'en ont déjà parlé. Ça parait chaud ». Et ce sera vite d'actualité.Le dossier de qualification de Kevin Hamilton a été transmis dans les temps à la Ligue Nationale de Basket (LNB), ce qui devrait donc lui permettre d'être de la partie samedi en Normandie.

Pierre LABBE plabbe@estrepublicain. fr

lundi 26 novembre 2007

JOURNEE 11 PAR LNB

PRO B – J11 –
Rouen confirme à Saint-Quentin

Rouen s’est imposé à Saint-Quentin, samedi, 80 à 70, et conserve ainsi la tête du classement. Poitiers, qui a battu Nantes (107-95), est désormais seul deuxième suite à la défaite de Saint-Étienne à Brest (70-80). Bourg a pour sa part réussi la performance de battre Nanterre sur son parquet (73-65), tandis que Limoges a largement dominé Boulazac, 102 à 73.

Samedi 24 novembre

Rouen bat * Saint-Quentin : 80-70
Emmené par les 24 points, 4 rebonds et 7 passes de Ronald Dorsey, ainsi que les 18 points et 4 rebonds de Cheikhou Thioune, Rouen a remporté sa huitième victoire en neuf matches. Charles Gosa a cumulé 14 points, 5 rebonds et 3 contres pour le SQBB, battu pour la quatrième fois d’affilée et toujours en position de reléguable.

* Poitiers bat Nantes : 107-95
Grosse prestation offensive de la part de Poitiers, qui a bénéficié des 22 points et 3 rebonds de Tommy Gunn, ou encore des 22 points de Sylvain Maynier. Rashaun Freeman a lui cumulé 23 points et 9 rebonds pour Nantes, Régis Boissié ayant ajouté 11 points, 5 rebonds et 6 passes.

Bourg bat * Nanterre : 73-65
Troisième victoire consécutive pour Bourg, et deuxième défaite d’affilée pour Nanterre, qui traverse une mauvaise passe. Raphaël Desroses a compilé 21 points et 5 rebonds pour la JL, tandis que Steffon Bradford a une nouvelle fois fait le ménage dans la raquette pour la JSFN, avec 19 points et 14 fautes provoquées.

* Brest bat Saint-Étienne : 80-70
Après deux défaites embarrassantes, Brest a renoué avec la victoire sur son parquet, mettant fin à la série de deux victoires du SEB. Ronnie Taylor a réalisé son premier double-double de la saison avec 13 points et 10 passes pour l’Étendard. Pour les Foréziens, Johan Passave est sorti du banc pour marquer 14 points et cueillir 5 rebonds.

* Evreux bat Saint-Vallier : 70-57
Grâce à ce solide succès face au promu, Evreux se hisse à la troisième place. Charles Lombahe-Kahudi a réalisé son meilleur match de la saison pour l’ALM avec 23 points, 9 rebonds et 3 contres. Bruce Fields a lui marqué 18 points et pris 8 rebonds pour le SVBD, toujours à la recherche de son premier succès à l’extérieur.

* Limoges bat Boulazac : 102-73
Les Limougeauds ont largement dominé ce derby face à Boulazac, remportant leur deuxième victoire consécutive. Ivan Almonte a réalisé son deuxième double-double de la saison avec 12 points et 11 rebonds, mais aussi 5 passes et 2 contres pour le CSP. En sortant du banc, Aurélien Salmon a ajouté 18 points. Olivier Romain a marqué 16 points pour Boulazac.


Vendredi 23 novembre

* Reims bat Aix-Maurienne : 87-68
Le RCB a creusé l’écart dès le deuxième quart-temps, et mis fin à une série de sept défaites d’affilée. Nick Bradford a cumulé 21 points, 6 rebonds, 6 passes et 5 interceptions, tandis que Trazel Silvers a ajouté 13 points, 3 rebonds et 4 interceptions. Jonathan McClark a marqué 17 points et pris 7 rebonds pour Aix-Maurienne, qui restait sur trois succès.

* Le Portel bat Châlons-en-Champagne : 80-77
Sur son parquet, les Stellistes ont mis fin à une série de quatre défaites de suite, notamment grâce aux 16 points, 7 rebonds et 2 contres de Ljubomir Avramovic, auteur de son meilleur match de la saison. Avec 31 points, 4 rebonds et 6 passes, Peter Mulligan a fait ce qu’il a pu pour l’Espé, dont c’est la deuxième défaite d’affilée.

* Besançon bat Quimper : 71-54
Le BBCD a du attendre le quatrième quart-temps pour assurer sa victoire en creusant un écart significatif. C’est le troisième succès consécutif des Bisontins, emmenés par les 14 points et 7 rebonds d’ Adam Waleskowski et les 7 points, 7 rebonds et 5 passes d’ Anthony Christophe. Mathieu Tensorer a marqué 13 points pour Quimper.


Résultats de la 11e journée de PRO B

Vendredi 23 novembre
* Reims bat Aix-Maurienne : 87-68* Le Portel bat Châlons-en-Champagne : 80-77* Besançon bat Quimper : 71-54
Samedi 24 novembre
Rouen bat * Saint-Quentin : 80-70* Poitiers bat Nantes : 107-95Bourg bat * Nanterre : 73-65* Brest bat Saint-Étienne : 80-70* Evreux bat Saint-Vallier : 70-57* Limoges bat Boulazac : 102-73

Meilleures performances de la 11e journée de PRO B
Meilleure évaluation : Peter Mulligan (Châlons) 33
Meilleure évaluation française : Charles Lombahe-Kahudi (Evreux) 31
Meilleur marqueur : Peter Mulligan (Châlons) 31
Meilleur rebondeur : Ricky Soliver (Nanterre) 12
Meilleur passeur : Ronnie Taylor (Brest) 10

LS
LNB

ROUEN GAGNE A ST QUENTIN ET RESTE LEADER



<--- LES STATS COMPLETES (Merci à Josette et Bernard)

<--- Présentation de Rouen sur programme (vous remarquerez qu'on est en Pro A !)















LIEN POUR PHOTOS DU MATCH







Des malaises qui perdurent

Un Tillon qui ne joue pas, un Ipouck qui joue peu, un Gilbert transparent, etc. Les malaises sont multiples au sein d'un SQBB désormais relégable.Que faire ? Que faire de plus ? Un changement d'arrière américain (Gilbert contre Neal) et une vaste explication dans le vestiaire n'ont quasiment rien résolu. La venue d'un leader autrement plus serein et équilibré ne constituait certes pas une occasion rêvée de sortir du tunnel. Mais au terme d'une défaite somme toute «honnête» samedi contre Rouen (70-80), les signes d'amélioration sont quasi inexistants.Menés de 17 points au milieu du 2' quart-temps (16-33), les Bleu et Blanc se sont pourtant battus pour survivre, allant jusqu'à revenir sous le nez des Rouennais (48-49,27e), à l'aide d'une défense de zone qui était en l'occurrence « l'arme du pauvre ». Mais jamais on ne les a sentis capables de prendre le dessus, trop de cartouches gaspillées étant exploitées par des visiteurs autrement plus efficaces dans les moments clés.La confiance a déserté les rangs picards et plus la saison avance, plus il sera difficile d'inverser la vapeur. Les supporters du SQBB, du moins ceux qui se traînent encore au Palais des sports, l'ont bien compris. Les «Ducamp démission ! » et autres sifflets à l'attention de Neno Asceric et de ses joueurs sont là pour habiller l'ensemble d'une robe dramatique.L'entraîneur saint-quentinois leur répond quand même : « Les supporters sont extraordinaires. Ils ont une équipe avec du cœur et il faut qu'ils apprécient ça. Bien sûr, il y a des supporters négatifs, qui critiquent toujours, mais ce ne sont pas des vrais supporters. Les vrais supporters supportent leur équipe quand ça va mal. »Philipp Gilbert a encore deux matches à l'essai«Je suis triste devant la réaction du public, ajoute à son tour Branko Sindjelic. On le mérite, mais c'est difficile.» L'intérieur serbe (11 points, 6 rebonds samedi) est actuellement la cible des observateurs. Si ses statistiques sont finalement les mêmes que celles qu'il produit chaque saison, son impact sur le jeu est bien endeçà de celui escompté. À tel point que l'ex-champion d'Europe (avec Belgrade en 1992) n'est plus écouté par ses partenaires.Sorti des systèmes prônés par son coach en première mi-temps, Michel Ipouck n'est pas revenu en 2e période. Romain Tillon, lui, n'a même plus la confiance d'Asceric. Il n'a pas joué ce week-end.L'étincelle aurait pu venir de Philipp Gilbert, auteur d'une prestation intéressante à Quimper. Le nouvel Américain du SQBB (6 pts en 19 minutes) a largement subi le malaise environnemental. Si ce dernier a encore (deux matches pourprouver sa valeur (il est à l'essai un mois), une option se présente aujourd'hui aux dirigeants du club. Pourquoi ne pas remercier Gilbert et s'orienter vers le choix d'un intérieur américain ? Car c'est bien dans la raquette que les lacunes sont les plus criantes. Un Sindjelic en Pro A, entouré d'intérieurs athlétiques, ça fonctionne. Isolé en Pro B aux côtés d'un Knezevic sans plus de dimension physique, c'est insuffisant.Neno Asceric a fabriqué cet été une équipe déséquilibrée. Cela arrive aux meilleurs. Mais il n'est jamais trop tard pour se corriger.





ERIC JONNEAU





LA "STAT"0 Comme le temps de jeu de Romain Tillon samedi. Malade? Blessé? Non. «Des faiblesses défensives », selon Neno Asceric, qui lui préfère la dimension physique d'un Chigard ou d'un Matanga. Soit. C'est le choix du coach et il faut le respecter. Mais par les temps qui courent, voilà qui ne fait qu'accentuer le malaise d'un groupe où Michel Ipouck (5'45" de temps de jeu) s'installe lui aussi solidement sur le banc.Virez, c'est gagné !Lès astres étaient sans doute alignés pour favoriser les limogeages d'entraîneurs la semaine dernière.















SQBB dans l'impasse




La crise se prolonge à Saint-Quentin, c'est une certitude. Mais il va pourtant falloir en sortir…




Une nouvelle fois, les têtes étaient bien basses sitôt le nouveau revers concédé par les joueurs de Nedeljko Asceric samedi face à Rouen au Palais des sports (70-80). Plus surprenant, encore que, les sifflets nourris descendus des tribunes lors de la rentrée des Blanc aux vestiaires. Un refuge moins bruyant que la semaine dernière à Quimper où il y avait eu une sérieuse explication de texte entre certains Saint-Quentinois. D'esclandre ou de mot plus haut qu'un autre il n'y eut point cette fois-ci. Une chape de plomb s'installa au-dessus de la tête d'Axonais KO debout. Seul Branko Sindjelic avait encore quelques ressources pour venir exprimer son incompréhension : « C'est un moment difficile pour nous. Malgré tous les problèmes qu'on a depuis quelque temps, on se rend compte que face au leader, on n'était vraiment pas loin dans le 3e quart temps. Ça me donne des espoirs ».




Asceric dépité




L'entraîneur haut-picard assumait lui aussi, mais c'est profondément marqué qu'il tentait une analyse : « Le match ne s'est pas joué à grand-chose. On a vu une équipe qui doute et une autre à qui tout réussit. Ça fait toute la différence… Dorsey, qui est pour moi le meilleur joueur de Pro B, a mis des paniers difficiles, c'est ce genre de joueur qu'il nous manque ». Une allusion non dissimulée au faible rendement du joker Phillip Gilbert (6 pts), lequel était d'ailleurs sur le banc au coup d'envoi puisqu'encore singulièrement trop juste physiquement. Logique après avoir été privé de parquet pendant plusieurs semaines à la suite d'une fracture de fatigue du pied gauche. Toujours en période d'essai, il lui reste deux matches pour convaincre les dirigeants de le garder. Loin d'être fait… Mais peut-on lui demander de réaliser des miracles au sein d'un groupe qui ne tire pas dans le même sens. Car les mauvais résultats s'enchaînant, des joueurs commencent à se lâcher au sujet du comportement de certains. Des témoignages qui ne font que confirmer ce que n'importe quel supporteur ou observateur peut constater de lui-même. Le manque d'implication d'une partie du groupe est flagrant et semble déteindre sur ceux qui, las de refaire des efforts, finissent par baisser les bras. Lancer une série, mais comment ? Quant à ceux qui se croient plus malins que leur coach, au point d'en ignorer le B-A BA, ils devront assumer jusqu'au bout leur laxisme. Navrant… Car avec un tel état d'esprit, le bout du tunnel est encore loin. Très loin même. Et le déplacement en terre bressane samedi ne semble pas l'endroit idéal pour se refaire une virginité et repartir sur des bases plus saines. Alors certes, une « simple » série suffirait à infléchir la spirale négative qui, selon Asceric, « fait perdre les respects des arbitres ». Mais après la JLB, SQBB devra se défaire de l'Espé à domicile, avant de se rendre à Nanterre où, par tradition, il n'a guerre eu l'occasion de briller (les derniers play-offs mis à part). Non vraiment, on ne voit pas ce qui pourrait inciter les supporteurs à revenir plus nombreux à Pierre-Ratte. Saint-Quentin broie du noir. Et pour longtemps encore…

Stephen Thiebault

samedi 24 novembre 2007

ARTICLES PRESENTATION SQBB-SPOR




3 QUESTIONS A BENOÎT TOFFIN
« SQBB n'est pas à sa place »
Saint-Quentinois de naissance, passé par l'ASC Cauchy de Sébastien Lambert, benoît Toffin est l'une des pièces maîtresses du SPOR.
1 Rouen en tête du classement, c'est une. demi-surprise. Qu'en pensez-vous ?
Je savais qu'on serait dans le haut de tableau. De là à dire qu'on serait premier, j'étais loin de l'imaginer. Cela me semblait logique qu'on soit dans le haut du classement puisqu'on a très peu renouvelé l'effectif, on s'entendait déjà très bien la saison dernière. On a intégré trois-quatre mecs qui se sont bien fondus dans le moule, et quand on garde une ossature importante comme c'est le cas, on les « trouve » beaucoup plus tôt. C'est une agréable surprise d'être premier, mais c'est plutôt logique qu'on-soit là.
2 Qu'est-ce qui fonctionne bien au SPOR?
L'ambiance est excellente. On s'entend tous bien, on a tous envie de jouer les uns pour les autres. On a une longueur de banc intéressante. Quand un mec entre pour remplacer l'autre, on ne sent pas de baisse de régime. C'est important parce qu'on peut user plus facilement l'adversaire. Moi, j'étais bien tombé l'an dernier après mon opération. Je me retrouvais tout près de ma famille à Evreux. On s'est encoreposé la question de savoir si on allait déménager sur Rouen. Finalement, on est resté à Evreux, je fais la route et ma femme a pu garder son travail (ndlr: elle travaille pour l'ALM Evreux). C'est appréciable. Et puis je me sens bien dans ce club. En plus, le projet ici, est intéressant. La construction de la nouvelle salle est entamée, la livraison est prévue pour fin 2009. On est à l'étroit en ce moment, mais j'ai connu ça au Havre, où on évoluait dans une petite salle. Il y a eu un engouement avec la montée en Pro A et la nouvelle salle a attiré une autre population, des gens qui ne connaissaient rien au basket mais qui se sont pris au jeu. Cela peut se passer de la même façon à Rouen. Ici, il y a du hockey sur glace mais le football est assez loin dans la hiérarchie (CFA).
3 Comment appréciez-vous la situation du SQBB ?
Il faut se méfier de cette équipe. Elle n'est pas à sa place. On va prendre ce match très au sérieux. C'est une équipe qui a du mal à se trouver en ce moment. La confiance n'est pas avec eux. Mais je ne m'en fais pas trop pour eux, ils vont finir la saison bien mieux que ça.
Le SPO Rouen à l'étroit
Le basket à Rouen ne demande qu'à décoller. La pression est quasi-nulle et le potentiel immense. Dans cette ville de 200 000 habitants (erreur 100 000h), pour une agglomération de près de 500 000, la concurrence n'est guère insurmontable. Le hockey sur glace (8 titres de champion de France) tient pour l'instant le haut du pavé dans la « ville aux cent clochers », tandis que le football (CFA) bénéficie encore de l'aspiration créée par sa propre histoire. Mais le club de basket est un volcan prêt à jaillir, qui souffre pour l'instant de l'étroitesse de son gymnase. La salle des Cotonniers, engoncée dans une galerie commerciale de centre-ville, c'est 1 134 places assises et 1 061 spectateurs de moyenne la saison dernière. C'est dire si l'arrivée - en 2010 ? - d'une enceinte de 6 500 places constitue une ligne de mire pour les dirigeants du club. Une apparition en Pro A lors de la saison 2005-2006 ne les a pas découragés et la présence d'un coach emblématique à la Guy Roux (et natif de Rouen) permet encore au SPOR de trôner en haut du classement de Pro B.
Les «Sportacus» débarquent
Le phénomène basket se développe à Rouen (il est plutôt en décroisance), où une section de supporters a vu le jour. Les « Sportacus » vivront même aujourd'hui un temps fort de leur histoire naissante puisqu'ils organisent leur premier déplacement en car (faux: le premier déplacement a eu lieu en ProA en 05-06 et c'était au Mans). Et c'est à Saint-Quentin.


Thioune bien présent

Cheikhou Thioune sera bel et bien présent ce soir sur le parquet de Saint-Quentin pour le compte de la 11e journée de championnat. L'ailier du SPO Rouen est pourtant sous le coup d'une suspension de quatre mois dont deux fermes, effective depuis hier, le 23 novembre.
L'intéressé et le club qui ont reçu notification de cette sanction en fin de semaine passée ont décidé de faire appel devant la chambre compétente de la fédération française. Le dossier sera examiné le vendredi 14 décembre, la veille de la réception de l'ALM Evreux aux Cotonniers. Cette procédure étant suspensive, le Franco-Sénégalais n'est donc pas privé de compétition, dans l'immédiat.
Aux yeux des dirigeants normands, le coup de tête qu'il a infligé au Portelois Benjamin Recoura lors d'un match amical le 12 septembre a été beaucoup trop lourdement réprimé par la commission juridique et de discipline de la Fédération. « A la lecture des attendus, on a pourtant l'impression qu'il s'agit d'une péripétie, raconte le président Jean Prouin qui a engagé les services d'un avocat pour défendre son joueur. Recoura a dû faire une fausse déposition.
Ses déclarations sont en contradiction avec ce que nous a rapporté Thioune qui assure qu'il a été insulté. Nous ne contestons pas la faute mais l'ampleur de la sanction.»
Si elle n'était pas réduite en appel, il paraît probable que le SPOR poursuivra la procédure en saisissant le CNOSF (comité national olympique et sportif français).
A. G.
Samedi le 24 novembre 2007







Dorsey, l'étoile montante

Michel Veyronnet, l'entraîneur de Rouen, est sous le charme de son ailier américain Ronald Dorsey
Boucler la boucle. Tel est le rêve de Ronald Dorsey, l'ailier américain du SPO Rouen. Il caresse l'espoir de revenir un jour à son point de départ, en héros, en star. Natif de Détroit sur les rives du lac Michigan, il aimerait pouvoir être un jour l'élu des Pistons, la franchise NBA locale, consacrée en 1989, 1990 et 2004. « Je ferai mon possible pour y arriver », clame-t-il. Pour rejoindre notamment le All-star Richard Hamilton, l'un de ses modèles, connu pour jouer avec un masque de protection sur le visage. Le chemin est constellé d'embûches pour le jeune américain de 24 ans mais qui sait s'il n'est pas guidé par une bonne étoile. « Par son physique, il me fait penser à Bruce Bowen, avec le mauvais caractère en moins », confie d'ailleurs son entraîneur Michel Veyronnet.

A l'ALM Evreux lors de la saison 1994-1995, le technicien normand avait eu sous sa coupe le bouillonnant ailier californien, désormais pierre angulaire des Spurs de San Antonio avec lesquels il a déjà glané trois titres suprêmes (2003, 2005 et 2007).

« Un garçon élégant, précieux »

En attendant de parvenir à un destin aussi doré, Ronald Dorsey promène son sourire et sa bonne humeur sur les parquets de Pro B, avec un talent évident. Quatrième marqueur du championnat avec 17,7 points de moyenne, il émerge aussi à la huitième place à l'évaluation (17,2), démontrant ainsi que son activité ne se limite pas à l'approvisionnement du score. « C'est une perle, assure Michel Veyronnet, séduit par le phénomène l'été dernier à la seule vision d'un DVD. Il m'a fallu 5 minutes pour le décider. J'ai tout de suite aimé son style, sa fluidité. Il y avait longtemps que je n'avais vu un tel charisme sur un parquet. » Entre l'écran et la réalité, il n'a décelé aucun décalage. « C'est même mieux que ce que je pensais. Il a d'énormes qualités de basketteur et il participe à la cohésion du groupe. Il ne mange pas le ballon, il le partage. C'est un garçon élégant, racé, précieux. »
Tout l'opposé de son prédécesseur, Chez Marks, avec lequel il ne partageait guère qu'un goût immodéré pour les tatouages. « Ronald défend plus que ne faisait Chez », note David Dubosc, l'adjoint de Michel Veyronnet. En plus, il a le sens du collectif… »
Au SPOR, Ronald Dorsey a non seulement trouvé un équilibre sportif mais aussi personnel. « Je suis célibataire mais je me sens en famille avec mes coéquipiers et le staff. » Toujours entouré, il n'a pas encore ressenti le besoin d'apprendre sérieusement le Français et se contente donc du strict minimum : « Bonjour, petit peu, beaucoup. » En tout cas, son quotidien est beaucoup plus agréable que la saison passée, au Neptunas Klaipeda en Lituanie (14,9 points de moyenne). « J'étais le seul noir de l'équipe. Culturellement, la vie était différente de la France. Ici, je suis en contact avec des gens venus d'horizons très différents. » Approché par un club turc à l'intersaison, il a décidé de mettre le cap sur l'Europe de l'Ouest, dans un souci permanent de changement et de découverte.
ALAIN GESLIN
Samedi le 24 novembre 2007










SQBB : la 17e dimension

Avant-dernier, Saint-Quentin reçoit le leader Rouen qui évolue dans un autre monde...
Des années lumière séparent Saint-Quentinois et Rouennais au soir de la 11e journée. Si le Spor règne pour l'instant en maître sur le championnat, SQBB s'est, quant à lui, lancé dans une opération maintien. Seul objectif envisageable actuellement.Mais le sport est ainsi fait que, malgré tout ce qui différencie les adversaires du jour, bien malin est celui qui pourrait désigner le futur vainqueur.Les hommes de Michel Veyronnet sont bien placés pour le savoir après avoir enregistré leur deuxième revers de la saison il y a deux semaines chez un Châlons alors moribond (72-86).Et que, dans un sursaut d'orgueil, après une troisième défaite consécutive à Quimper (78-94), le groupe emmené par Neno Asceric ne consente enfin à faire son travail. Rien de plus.Ce dont pourrait être capable le nouvel américain Phillip Gilbert (14 points en Bretagne), lequel fera ses premiers pas au Palais des sports.



Défendre encore et toujours



Car une nouvelle déconvenue sera celle de trop au sein d'un club où personne ne semble s'affoler de la tournure des événements.Combien de discussions en conseil d'administration faudra-t-il pour trouver les bonnes réponses aux bonnes questions ? Mais sont-elles seulement posées ?Michael Neal a fait les frais du début de saison raté. Le jeune ailier licencié, qui sera le prochain bouc émissaire ? Combien de têtes vont-elles encore tomber ? Et les arbitres, vont-ils enfin faire leur job ? Et patati, et patata...Au sujet des hommes en gris dépêchés ce soir à Pierre-Ratte, MM. Alouahabi et Bourezg, ils n'ont pas vraiment porté chance à Saint-Quentin depuis le 22 septembre.Le premier était de la première défaite de la saison (1re journée, Evreux). Quant au second, il a assisté au naufrage à Saint-Vallier à l'occasion de la 9e levée...De là à penser que la tendance se confirme, il n'y a qu'un pas. Un raccourci que voudront éviter de prendre Kris Morlende et ses partenaires. Car il existe un espoir de venir à bout du leader.S'il détient l'attaque la plus prolifique (83,8 points), sa défense est à peine meilleure que celle de SQBB (77,7 contre 78,4).



L'exemple châlonnais



Un secteur sur lequel insiste toujours le technicien haut- picard et qui s'avère décisif dès lors que ses troupes s'appliquent un tant soit peu.Et que le coach de l'Espé estimait décisif à l'issue de la victoire des siens devant Rouen (« On les a perturbés en essayant de couper leur jeu rapide », Charneux).Mais la dernière prestation en terre quimpéroise n'incite pas à l'optimisme. Transparents au retour des vestiaires, les Axonais ont laissé inexorablement filer la rencontre.Et sans donner l'impression de pouvoir infléchir la courbe des événements.Cette incapacité de réaction est de nature à inquiéter avant la venue des coéquipiers du natif de Saint-Quentin, Benoît Toffin, repartis de l'avant la semaine dernière face à Nanterre (86-80).Non vraiment, la soirée ne s'annonce pas de tout repos.Les jours qui suivent non plus en cas de défaite...



Stephen Thiebault







Offrez-nous le leader




Corrigés à Quimper le week:end dernier, les Saint-Quentinols ont eu besoin d'une bonne discussion, après le match et en début de semaine, pour tenter d'enrayer un inalatsë naissant. Avant-dernière de Pro B, la formation de Neno Àscérice s'est promise de présenter un tout autre visage face au leader Rouen, à qui tout réussit. Les Bleu et Blanc réclament le soutien d'un public qui est pourtant de moins en moins enclin à pardonner les écarts de ses protégés.-. Personne n'a l'air de s'inquiéter ouvertement de la situation. Saint-Quentin est 17e et avant-dernier de !?ro B ayant la 11e journée, reste sur tois défaites consécutives mais ceci g'effraie pas vraiment dirigeants, staff, et.joueurs axonais qui continuent de positiver. Présent à l'assemblée générale des actionnaires mercredi soir (voir ci-contre}, le président Ducamp a préféré dédramatiser, estimant que son équipe n'avait besoin que d'une série de succès pour sortir de la crise. La Palice n'aurait certainement pas dif mieux.Les joueurs ont, eux aussi, calmé le jeu ces derniers jours suite à l'âprès-match fort en paroles de Quimper. La mise au point, faite d'abord à chaud puis lundi dernier, a remis chacun en face de ses réalités. « On a senti un changement d'attitude à rentraînement, concède l'assistant axonais, Sébastien Lambert. On a vu des mecs sourire, c'était beaucoup mieux. Cette fois, on a besoin de trouver un état d'esprit collectif. »Toute la difficulté est de le faire devant une équipe de Rouen première de la division au classement, meilleure attaque (83,8 pts), meilleur pourcentage aux tirs (50,8 %) et formation la plus collective avec ses 18,5 passes en moyenne.Sauf que le statut de leader du SPO peut très bien décupler l'enviede bien faire des Haut-Picards. «Automatiquement tu as une motivation supplémentaire quand tu joues contre le premier, approuve Lambert. On espère que ce match va nous servir à rebondir. On a déjà eu des séquences référence cette saison, notamment contre Saint-Etienne en seconde période. Malheureusement, on a perdu. Gagner contre Rouen serait le plus beaux des matches référence. »« Les plus beaux des matches référence »Sevré de succès depuis près d'un mois, SQBB s'est enfoncé dans les méandres du classement. Le problème n'est pas technique selon le staff saint-quentinois. Il est psychologique. « Dans un match, il y a un moment où il faut savoir s'accrocher, être soudé, c'est ce qu'il nous manque, déplore l'assistant de Neno Asceric. On n'a pas le droit de s'occuper des défauts du partenaire, il faut se sacrifier. Et on gagnera que si on a ces valeurs-là. La différence avec Rouen va se faire à l'envie. »Avant que le feu ne se propage pour de vrai, les Axonais ont réellement intérêt à stopper le début d'incendie. « Les joueurs ont envie de montrer un autre visage, assuite Lambert. Maintenant, on n'a pas envie qu'ils soient champions des ert-traînements. On veut voir ça en match. J'espère que les joueurs ne seront pas tétanisés. » Au point où ils en sont, qu'ils se lâchent !



Philippe BRIOT




Cheikhou Thioune en sursis : L'ailier rouennais aurait dû ne pas jouer ce soir contre SQBB. Coupable d'un coup de tête sur Benjamin Recoura le 12 septembre dernier en match amical contre Le Portel, Cheikhou Thioune a été condamné par la commission d'appel de la Fédération Française à quatre mois de suspension dont deux ferme. Le club normand a cependant fait appel de la décision,la sanction contre le joueur étant suspendue. Il passera devant la chambre d'appel le 14 décembre prochain.







Le tunnel n'est pas une impasse



Une semaine après avoir touché le fond à Quimper, les Saint-Quentinois sont prêts à rebondir. Ils ont vidé leur sac à l'entraînement et veulent s'offrir le leader rouennais. Utopie ?Le SQBB peut-il tomber encore plus bas ? En NI, évidemment, mais personne ne croit à cette extrémité. Bâti pour jouer les. premiers rôles en Pro B, le « team » de Neno Asceric traverse seulement une belle dépression. Et comme souvent chez les dépressifs, le plus dur est d'accepter la maladie.En se réunissant un long moment en début de semaine, les Saint-Quentinois, avant-derniers du classement et accablés par une série de trois défaites, ont mis un nom sur leurs maux et craché leur bile. Ils ont commencé à se soigner. « Ils se sont parlés», confie sobrement Sébastien Lambert, assistant-coach qui aspire à une prise de conscience salutaire. « Cest collectivement qu'on va s'en sortir, prône le Casiaquois. jouer ensemble, c'est s'accepter avec ses qualités et surtout ses défauts. Tout le monde ne peut pas être performant dans tous les domaines. »C'est en substance ce qu'il fallait retenir de l'altercation entre Branko Sihdjelic et Kris Morlende dans le vestaire quimpérois, samedi dernier. Une explication entre adultes et sportifs professionnels. C'était inévitable et nécessaire. « On ne peut pas demander à un Branko de défendre comme un Michel ipouck, reprend à son compte Sébastien Lambert. De même qu'on ne peut pas demander à Michel d'être aussi adroit que Branko. Chacun ses qualités, chacun ses défauts, c'est toute la complexité du basket. Mais l'important, c'est la solidarité. »Le déclic Gilbert?C'est cette solidarité qui devra émerger d'une semaine d'introspection. Car elle seule pourra sortir les Bleu et Blanc de leur terrible crise de confiance. « On a une équipe qui a changé cet été à 70%, qui n'a pas un passé énorme et en plus un passé négatif. Ça explique la frustration et la déception, analyse Lambert, qui conclut par une métaphore. A partir du moment où on va réussir à gagner, on va pousser la roue dans l'autre sens et ça va dérouler. Pour l'instant, la roue, elle nous écrase. »Le poids des maux, c'est déjà lourd à porter, alors la venue du leader, ça peut sembler beaucoup (trop) pour une équipe en quête d'un déclic. Le SPO Rouen investit le Palais des sports ce soir avec ses supporters et son antithèse du SQBB. Solidarité, vécu et confiance caracté-risent la formation normande, perchée en haut du classement avec seulement deux défaites (à Nantes et Chatons) et portée par un ailier américain (Ronald Dorsey) savamment recruté (17,7 points et 4,4 rebonds de moyenne).En face, les Picards n'ont qu'à bien se tenir, eux qui bénéficient désormais de l'appui d'artillerie lourde de leur nouvel arrière américain Philipp Gilbert, meilleur marqueur de l'équipe à Quimper (14 points). Et si le déclic venait de lui...



ERiC JONNEAU





La «STAT»



Le SPO Rouen n'est pas seulement en tête du classement. Il est aussi le leader offensif de Pro B avec une moyenne de 83,8 points marqués, premier à l'adresse à 2 points (58%), aux contres (3,1 de moyenne), à l'évaluation (96) et au nombre de lancers-francs tentés (25,4). Bref, le SPOR c'est fort, surtout à l'intérieur. Pas très rassurant.


vendredi 23 novembre 2007

ARTICLES DE PRESSE PICARDE







L'Aisne Nouvelle du 22/11/07


Branko Sindjelic, intérieur serbe du SQBB « Il n'y a pas de conflit »


BRANKO Sindjelic a été affecté par le récit qui a été fait de son explication de texte avec Kris Morlende après le match à Quimper. L'intérieur serbe n'a aucun problème avec personne. Et le fait savoir.


- Branko, que s'est-il réellement passé dans le vestiaire quimpérois ?-


Je ne suis pas content de ce qui a été raconté. Oui, on s'est expliqué avec Kris (Morlende). On a parlé plus fort que d'habitude. On cherchait des solutions pour l'équipe. Je pensais d'une façon, lui d'une autre. Mais je ne l'ai pas accusé, ni lui, ni personne. Kris est un ami, on mange ensemble. Tout a été mal interprété. -


Donc tout va bien avec Kris Morlende et de manière générale au SQBB ?-


On a perdu trois matches consécutifs, c'est donc un moment difficile. Mais il n'y a aucun problème grave dans le groupe. Il n'y a pas de conflit. Ce n'est pas tactique, pas technique. Ni un problème relationnel avec les joueurs ou le coach. Le problème est dans la tête.


- Vous êtes aujourd'hui 16°, vous pouvez comprendre que SQBB inquiète...-


J'ai surtout l'impression que tout le monde est contre nous. Quand je vais sur internet, que je lis la presse, il n'y a pas beaucoup de soutien. C'est facile de supporter une équipe lorsqu'elle est première. Mais nous, on a besoin de tout le monde surtout en ce moment. Tout le monde nous voit en N1, ça casse le moral.


« On va montrer un nouveau visage »-


Les gens sont surtout déçus car ils vous voyaient jouer les premiers rôles... -


Lorsque je jouais au Partizan de Belgrade, on avait commencé par six défaites. On avait tout le monde à dos. À la fin de saison, on était champion d'Europe. Dans ma tête, on a sept victoires. On a du potentiel, une bonne équipe.


- Mais pourquoi les résultats ne suivent-Ils pas alors ? -


C'est toujours facile de critiquer. Les joueurs donnent tout ce qu'ils peuvent. Mais il y a un problème et il vient de nous. -


Vous pouvez préciser... -


Après le match de Quimper, j'ai dit qu'on ne respectait pas les consignes. Moi le premier. Je n'ai pas fait ce que demandait Neno. On s'est vu entre joueur lundi soir sans les entraîneurs. On a discuté des problèmes de l'équipe. Le coach donne des consignes, il faut les appliquer c'est tout. -


On a l'impression que chacun est encore en train de chercher son rôle dans l'équipe... -


Mais nos rôles, on les connaît depuis le début. On a besoin des dix joueurs pour nous en sortir. Le problème ne vient pas d'un joueur précis. Kris (Morlende) ne peut pas jouer sans moi. Moi, je ne peux pas jouer sans lui. Charles (Gosa) sans Dusan (Kneze-vic)... On ne gagnera peut-être pas samedi contre Rouen mais on va montrer un nouveau visage. »


Propos recueillis par Philippe BRIOT

Le Courrier Picard du 23/11/07

SQBB : des actionnaires en action ?

Réunis en assemblée générale mercredi, les actionnaires du SQBB avaient des questions à poser et des critiques à formuler... en attendant les élections de février. Le président, lui, a fait le dos rond. L'avenir du basket à Saint-Quentin est entre leurs mains. Et ils commencent à avoir des fourmis dans les doigts. Les actionnaires du SQBB se sont retrouvés mercredi soir dans le restaurant d'un des leurs, à l'occasion d'une assemblée générale ordinaire qui, par la force des choses, devenait quelque peu extraordinaire. Passée l'approbation des comptes pour l'exercice 2006-2007, il a été procédé à la lecture des questions inscrites à l'ordre du jour. Notamment celles de Yannick Lamidiaux, patron de l'entreprise Citra (480 employés) ou de Richard Tuppin (concessionnaire automobile). Ce dernier a demandé au conseil d'administration que soit communiqué avant la fin décembre 2007 un bilan intermédiaire des comptes de la SASP SQBB. 11 faut dire que le 23 février prochain aura lieu l'élection d'un nouveau conseil d'administration. «J'attends de voir les comptes. S'ils sont équilibrés ou qu'il en manque un peu, ça va ; s'il en manque beaucoup, pas question de m'engager plus en avant », confie un actionnaire du club.

Ducamp muet

Celui-ci tient à rester anonyme. Pourquoi ? « On ne se dévoilera qu'en janvier», explique-t-il, juste avant les élections. «On», ce sont des actionnaires et sponsors du club qui semblent décidés à reprendre les commandes d'un bateau qui prenrf l'eau. « D'après ce qui a été dit hier (mercredi), on a recruté un peu plus que prévu et les recettes billetteries sont en-dessous des espérances », ajoute un autre actionnaire, inquiet pour l'avenir du club. Le débat a également fait rage autour du prix des places. « Us ont mis en vente 500 places à5€ et ils en ont vendu 80. Le mal est fait. Il faudrait commencer par mettre un peu d'ambiance au Palais des sports », clame un autre personnage influent du club, également échaudé par la gestion de l'équipe professionnelle au quotidien. «On n'attend pas dix matches pour couper un Américain qui met moins de dix points par match, déplore-t-il. Il a été demandé si on pouvait faire d'autres changements mais on n'a plus les moyens, malgré les efforts de Raoul François (ndlr : le manager général du club). Si ça continue comme ça, on va se retrouver très vite en N1.» Mis sur le reculoir, Robert Ducamp s'est contenté de miser sur des victoires rapides et réparatrices. Le président de la SASP, qui n'a pas répondu à nos nombreuses sollicitations, aurait déjà approché quelques-uns de ses actionnaires pour qu'ils entrent au conseil d'administration et impulsent un nouvel élan. 11 est plus que temps.

ERIC JONNEAU

500places à 5€

Afin d'enrayer une chute de la fréquentation du Palais des sports, le comité directeur du SQBB a pris la décision d'offrir pour le match Saint-Quentin - Rouen de samedi, 500 places sur la tribune latérale du Palais des Sports au prix de 5 €. Les places sont à retirer au siège, 118 rue Camille-Desmoulins, à Saint-Quentin.

mercredi 21 novembre 2007

PRESENTATION JOURNEE 11



Après un début de saison difficile, Aix-Maurienne reste sur trois succès consécutifs et se rend à Reims vendredi à 20h. Besançon accueille dans le même temps Quimper et Le Portel reçoit Châlons-en-Champagne. Samedi, Rouen, leader du classement, se déplace à Saint-Quentin. Ex-æquo à la deuxième place, Poitiers joue face à Nantes et Saint-Étienne va à Brest.

Vendredi 23 novembre à 20h

ReimsAix-Maurienne

Les Rémois n’ont plus gagné depuis sept journées et sont en grande diffuclté au classement. Suite au remplacement de Laurent Gaudré par Rodrigue M’Baye à la tête de l’équipe, les joueurs, emmenés notamment par Trazel Silvers, doivent réagir. Aix-Maurienne est en revanche dans une bonne dynamique et compte beacoup sur l’impact de Yannick Gaillou, auteur de 15 points la semaine passée.

BesançonQuimper

Vainqueurs de leurs trois derniers matches à domicile, les Bisontins se doivent de poursuivre cette bonne série. Quimper veut pour sa part gagner eu régularité pour intégrer le top 8. L’expérience d’ Antwon Hoard sera une nouvelle fois primordiale pour le BBCD, tandis que l’UJAP s’appuie beaucoup sur Mathieu Tensorer à l’aile.

Le PortelChâlons-en-Champagne

Les Portelois restent sur quatre défaites consécutives et ont besoin de renouer avec le succès sur leur parquet pour se donner de l’air. Renforcés par l’arrivée de Jermaine Bucknor, ils devront se méfier du meneur de l’Espé, Klemensas Patiejunas, qui avait permis à son équipe de battre Rouen il y a deux semaines.

Samedi 24 novembre à 20h

Saint-QuentinRouen

Actuellement reléguable, le SQBB a besoin de victoires pour se sortir de la zone rouge. La mission s’annonce difficile face au leader, Rouen, qui reste sur un beau succès à Nanterre. La clé du match pourrait être l’opposition au poste de meneur entre le Rouennais Frédéric Moncade et le Saint-Quentinois Kris Morlende.

PoitiersNantes

Deuxième ex-æquo avec le SEB, Poitiers doit se méfier de l’Hermine qui reste sur trois victoires d’affilée. La bataille devrait faire rage à l’intérieur entre le Nantais Rashaun Freeman et le Pictavien Pierre-Yves Guillard. BrestSaint-ÉtienneLes Brestois ont perdu leurs deux derniers matches à domicile et n’ont plus le droit à l’erreur. Attention toutefois aux Stéphanois qui restent sur trois succès en quatre matches, dont deux victoires à l’extérieur. L’homme en forme du SEB est Guillaume Pons qui devra se défaire de la défense de Jimmy Verove.

NanterreBourg

Battu la semaine passée à Rouen, Nanterre doit rebondir sur son parquet face à la JL Bourg. Celle-ci reste sur deux succès et possède le même bilan que son hôte. Le meneur francilien, Arnaud Kerckhof, sera opposé pour l’occasion à Kareem Reid, actuel meilleur passeur de Pro B.

LimogesBoulazac

Après sa victoire sur Le Portel la semaine passée, le Limoges CSP va tenter la passe de deux à Beaublanc face à Boulazac. Le derby du Centre-Ouest entre ces deux villes séparées de 100 km est toujours très disputé. L’intérieur limougeaud Ivan Almonte retrouvera ses anciens coéquipiers et sera opposé à son successeur dans la raquette du BBD, Kelvin Howell.

EvreuxSaint-Vallier

Battus à deux reprises en quinze jours, Evreux doit se reprendre sur son parquet face au promu Saint-Vallier, toujours à la recherche de son premier succès à l’extérieur. L’ALM s’appuie sur l’expérience de Jérôme Monnet à l’intérieur, qui devra limiter l’impact du pivot du SVBD, Mantcha Traore.

Programme de la 11e journée de PRO B

Vendredi 23 novembre à 20h

ReimsAix-MaurienneBesançonQuimperLe PortelChâlons-en-Champagne

Samedi 24 novembre à 20h

Saint-QuentinRouenPoitiersNantesBrestSaint-ÉtienneNanterreBourgLimogesBoulazacEvreuxSaint-Vallier

LS

LNB

mardi 20 novembre 2007

DEMANDE DE COVOITURAGE POUR ST QUENTIN

Le car pour le déplacement de St Quentin de samedi 24/11 étant annulé, j'ai reçu une demande pour covoiturage. Je vous la fait suivre, si vous en avez d'autres transmettez les moi à bigflair76@yahoo.fr

- Antony (06-17-12-61-34) cherche un véhicule pour 1 adulte + 1 enfant.

dimanche 18 novembre 2007

RESUME JOURNEE 10

PRO B – J10 – Rouen seul leader

Vainqueur vendredi de Nanterre (86-80), Rouen est désormais seul leader suite à la défaite samedi de Poitiers à Boulazac (85-80). Limoges a pour sa part dominé Le Portel (90-66), tandis que Saint-Vallier l’a emporté contre Brest (65-61). Enfin Quimper a battu Saint-Quentin (90-66) et Bourg s’est imposé face à Châlons (89-66).

Samedi 17 novembre

* Boulazac bat Poitiers : 85-80
Quatrième victoire en cinq matches à domicile pour Boulazac, et deuxième succès consécutif. Kelvin Howell a régné sur la raquette avec 20 points et 8 rebonds pour le BBD. Pour Poitiers, désormais deuxième ex-æquo avec Saint-Étienne, Pierre-Yves Guillard a cumulé 18 points et 9 rebonds.

* Saint-Vallier bat Brest : 65-61
Troisième victoire d’affilée à domicile pour Saint-Vallier qui sort de la zone des reléguables. Mantcha Traore a cumulé 19 points et 8 rebonds pour le SVBD, tandis que Camille Delhorbe a ajouté 15 points et 4 rebonds. Avec 18 points et 10 rebonds, Armand Charles a réalisé son premier double-double de la saison pour Brest, dont c’est la quatrième défaite consécutive.

* Limoges bat Le Portel : 90-66
Belle réaction d’orgueil du Limoges CSP qui a largement dominé Le Portel à Beaublanc. Rolan Roberts a fait son meilleur match de la saison pour Limoges avec 19 points, 7 rebonds et 4 contres. Ljubomir Avramovic a marqué 15 points et cueilli 6 rebonds pour les Stellistes, dont c’est la quatrième défaite d’affilée.

* Bourg bat Châlons : 89-66
Bien que menés après le premier quart, les Burgiens l’ont largement emporté au final, notamment grâce aux 17 points et 4 rebonds de Boakaï Lalugba, aux 21 points de Ludovic Chelle et aux 14 points et 10 rebonds de Raphaël Desroses. Samba Dia a pour sa part cumulé 13 points et 5 rebonds pour Châlons, qui interrompt une série de deux succès. C’est en revanche la deuxième victoire d’affilée de la JL Bourg.

* Quimper bat Saint-Quentin : 90-66
Suite à la large défaite concédée en Bretagne, le SQBB est désormais reléguable. Quimper met en revanche fin à une série de deux défaites d’affilée, notamment grâce aux 22 points et 10 rebonds de Larry Stewart. Charles Gosa n’a pour sa part marqué que 5 points pour le SQBB, mais ajouté 7 rebonds et 7 passes.

Vendredi 16 novembre

* Rouen bat Nanterre : 86-80
Bien que privés d’ Adrien Moerman, les Nanterriens ont bien résisté à Rouen, mais se sont finalement inclinés malgré les 29 points, 7 rebonds, 4 passes et 3 interceptions de Steffon Bradford. Frédéric Moncade a lui cumulé 15 points et 9 passes pour le SPOR, toujours invaincu à domicile. Nanterre met en revanche fin à une série de trois succès de suite.

* Nantes bat Reims : 100-85
Large victoire nantaise, qui conserve son invincibilité à domicile. Rien ne va plus en revanche pour le RCB, toujours lanterne rouge. Ken Tutt a fait son meilleur match de la saison pour l’Hermine avec 31 points et 5 rebonds. Kelyn Block a cumulé 26 points, 4 rebonds et 3 passes pour Reims.

* Aix-Maurienne bat Evreux : 70-64
Alors qu’Evreux menait après trois quarts-temps, les Savoyards ont finalement renversé la situation avec l’aide des 14 points, 9 rebonds, 5 passes et 2 contres de Jonathan McClark. Charles Lombahe-Kahudi a cumulé 17 points, 6 rebonds et 4 passes pour l’ALM, dont c’est la deuxième défaite de suite. C’est en revanche la troisième victoire d’affilée pour Aix-Maurienne.

* Saint-Étienne bat Besançon : 79-76
Malgré une belle remontée en fin de match, Besançon a concédé sa quatrième défaite d’affilée en déplacement. C’est en revanche la deuxième victoire consécutive pour Saint-Étienne. Mohamed Hachad a cumulé 14 points, 5 rebonds et 5 passes pour le SEB, tandis qu’ Adam Waleskowski a réalisé son septième double-double pour le BBCD.

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Programme de la 10e journée de PRO B
Vendredi 16 novembre à 20h
* Rouen bat Nanterre : 86-80* Nantes bat Reims : 100-85* Aix-Maurienne bat Evreux : 70-64* Saint-Étienne bat Besançon : 79-76
Samedi 17 novembre à 20h
* Boulazac bat Poitiers : 85-80* Saint-Vallier bat Brest : 65-61* Limoges bat Le Portel : 90-66* Bourg bat Châlons : 89-66* Quimper bat Saint-Quentin : 90-66

Meilleures performances de la 10e journée de PRO B
Meilleure évaluation : Steffon Bradford (Nanterre) 34
Meilleure évaluation française : Fred Moncade (Rouen) et DeRon Hayes (Limoges) 22
Meilleur marqueur : Ken Tutt (Nantes) 31
Meilleur rebondeur : Rashaun Freeman (Nantes) 13
Meilleur passeur : Fred Moncade (Rouen) 9

LS
LNB



LIEN VIDEO JOURNAL TELEVISE FRANCE 3 SUR LE SITE DE NANTERRE

ROUEN TOUJOURS LEADER !







Rouen gagne en leader

Dis-moi qui tu bats et je te dirais qui tu es ? Fort de cet adage on peut penser que le SPOR est un beau leader de Pro B, car hier sur le parquet des Cotonniers, c'est une équipe de Nanterre remarquable et redoutable qui a fini par céder (86-80), face aux Rouennais. Ainsi le débat entre le premier et le troisième du classement a tenu ses promesses et a fini par passionner un public bien silencieux en début de match.
Pourtant il y avait déjà de quoi s'enthousiasmer avec un premier quart-temps achevé sur un score de 22-22, score indiquant un presque sans faute de part et d'autre. Ainsi les Rouennais ne comptaient aucune balle perdue après dix minutes de jeu, Nanterre n'en laissant échapper que deux.


Chassé-croisé

L'adresse est au rendez-vous dans chaque camp pour un chassé-croisé permanent (5-0 puis 7-9; 18-15 puis 18-21). Ronald Dorsey s'en donne à cœur joie avec 7 points, côté rouennais, mais Steffon Bradford, en est déjà à 12. Il va continuer sur sa lancée dans le deuxième quart-temps, au cours duquel le SPOR crée un écart sensible. Benoit Toffin donne six points d'avance à ses couleurs (29-23).
Ecart accentué par Frédéric Moncade : + 7 (32-25). Et très vite + 11 grâce à un jeu rapide où Martin Le Pellec sert d'abord Elisabeth-Mesnager avant d'aller smasher lui-même (38-27). Cette avance appréciable, les Rouennais vont la conserver à la mi-temps (48-38).
Seulement ce n'est pas fini, loin de là. Les Nanterriens, même sans Adrien Moerman, leur rebondeur, présent sur le banc de Nanterre mais pas sur le terrain va tenter d'inverser la tendance. Il faut que Rouen soit toujours adroit, avec des paniers bonifiés de Dorsey ou de Le Pellec, soit toujours présent aux rebonds avec Williams, Thioune ou Toffin, et soit bien inspiré à l'image de Thioune ou Frédéric Moncade pour repousser ce premier assaut (56-49). Néanmoins sur un panier contesté (et contestable puisque Rouen pose des réserves qui ne seront pas confirmées, victoire oblige), Nanterre termine le troisième quart-temps avec seulement sept unités de retard.
Rien n'est joué surtout avec la réussite d'Eric Plateau au-delà de la ligne des 6,25 m. Cette fois Nanterre se rapproche dangereusement (72-66 puis 78-74 et 80-76). Les visiteurs optent pour une défense tout-terrain. Heureusement Darnell Williams garde son calme pour deux lancers francs (82-76). Plateau lui, est déstabilisé par les vociférations des Cotonniers - après une faute technique sifflée contre Michel Veyronnet - et manque le coche. Le score reste à 84-78 et ne variera plus guère car Frédéric Moncade (15 points et 22 d'évaluation), prend alors le contrôle de la partie et emmène ses copains à la victoire (86-80)

JEAN-FRANçOIS CARS
Samedi le 17 novembre 2007