vendredi 7 décembre 2007

Articles Etendard Brest - SPOR





Basket-ball : Pro B : Brest - Rouen, samedi (20 h)


• Étendard : les mêmes qu'à Quimper. Pour accueillir le leader rouennais (10 victoires et 2 défaites), le staff de l'Étendard n'a aucun blessé à déplorer, et pourra donc miser sur le groupe qui a ramené la victoire de Quimper la semaine passée. Le groupe brestois : Cologer, Akono, Jean-Joseph, Cel, J. Vérove, Bell, Taylor, Charles, Lindquist, Simmons.
• Examens pour Corréa aujourd'hui. Souffrant toujours de la hanche, Laurent Corréa passera de nouveaux examens aujourd'hui, afin d'en savoir un peu plus sur la nature de sa blessure.
• Rouen au complet. Le leader normand pourra compter sur tous ses atouts, samedi à Cerdan. Benoît Toffin souffre bien d'un arrachement ligamentaire à l'auriculaire droit. Mais l'intérieur rouennais, qui s'est fait poser un strapping sur la main, sera en mesure de tenir sa place. Le groupe : Liorel, Dorsey, Williams, Saint-Gilles, Thioune, Moncade, Meyila, Le Pellec, Elisabeth-Mesnager, Toffin, Vounang.
• Les deux défaites rouennaises cette saison ont été enregistrées à l'extérieur : à Nantes (88-70, 2e journée) et à Châlons-en-Champagne (86-72, 9e journée). Mais le leader est aussi allé s'imposer à Saint-Vallier (82-91), à Quimper (72-85), au Portel (84-96) et à Saint-Quentin (70-80).
• Trois victoires. Si les Brestois viennent d'enchaîner deux succès, face à Saint-Etienne et à Quimper, Rouen reste pour sa part sur trois victoires consécutives : à domicile face à Nanterre (86-80), à Saint-Quentin (70-80) et samedi dernier face à Besançon (80-76).
• L'assemblée générale de l'Étendard de Brest se tiendra le jeudi 20 décembre, à partir de 19 h, à la salle Cerdan.
Ouest-France

PRO B. ETENDARD DE BREST - SPO ROUEN, DEMAIN (20 H) M. Veyronnet : « Pas de marge de manœuvre »


Ce déplacement à Brest est considéré comme l’un des gros rendez-vous de la saison par l’entraîneur rouennais, Michel Veyronnet. Leader inattendu d’un championnat où on ne les attendait pas à pareille fête, les Normands relativisent...
« Nous ne sommes pas des leaders à la façon de Vichy l’an passé ou Brest, il y a trois ans. Nous n’avons pas cette assurance », annonce, d’entrée de jeu, Michel Veyronnet lorsqu’on le félicite de l’excellence du classement de sa formation. Un classement pas vraiment prévu au programme que le coach s’empresse d’ailleurs de relativiser très vite : « On est heureux d’être à cette place mais on ne s’enflamme pas car nous avons bénéficié de pas mal de circonstances favorables jusque-là. Ainsi, on a reçu les grosses cylindrées de la division chez nous tandis que nos victoires à l’extérieur étaient souvent le fait de l’absence d’éléments majeurs en face, comme à Quimper, par exemple ».
Recrutement juste Pour autant, sans vouloir jouer l’intox, force est de reconnaître que Michel Veyronnet dit plutôt vrai. Etrillés à Châlons et nettement battus à Nantes, les Rouennais ne se considèrent pas comme l’équipe la plus forte du championnat : « On avait fini sur une bonne dynamique, l’an passé, et l’on est reparti dans le même état d’esprit cette saison. On a recruté des éléments qui se sont avérés de bonnes pioches pour un groupe qui avait déjà une bonne base. Maintenant, on poursuit notre parcours sans disposer, véritablement, de marge de manœuvre », ajoute le sorcier des Cotonniers qui ne s’est jamais imposé à la salle Cerdan en Pro B avec le SPO : « J’y ai gagné avec Evreux, il y a très longtemps, également en Pro A l’année où nous y étions ensemble, mais jamais en Pro B avec Rouen ! ».
Un match compliqué Qu’en sera-t-il donc demain soir sur le parquet brestois où les locaux ont souvent corrigés leurs hôtes de Basse-Normandie : « J’ai souvent essuyé de gros grains à Brest... On va avoir un match compliqué face à un coach inventif, Ron Stewart, un meneur de jeu Américain bourré de talent, Ronnie Taylor, et un Jimmy Vérove qui est le guerrier de Cerdan ! Avant, il y avait le sorcier (ndlr : Yves-Marie Vérove), maintenant, il y a le guerrier... Mais, ce sont toujours les Vérove qui mènent la danse », conclut Michel Veyronnet, non sans malice.

R. G. Le Télégramme