lundi 5 novembre 2007

ARTICLES SUR SPOR - BOURG





Un SPO Rouen de plus en plus convaincant





Le SPOR et son meneur Antoine Liorel (n°4) sont plus que jamais premiers du championnat après leur succès sur Bourg-en-Bresse samedi (photo Stéphanie Jaume)

Les secondes s'égrènent samedi soir aux Cotonniers, le SPOR a assuré son sixième succès de rang depuis quelques minutes déjà. Sur l'ultime possession, purement anecdotique, Frédéric Moncade expédie un improbable shoot à trois points malgré une charge irrégulière. Miraculeusement, le ballon s'engouffre dans le cercle tandis que le meneur rouennais s'affale à quelques centimètres du banc de Bourg-en-Bresse, son ancien club, celui avec lequel il était venu s'imposer d'un souffle aux Cotonniers en Pro A en novembre 2006 (65-67). « Ce soir, je n'avais pas de sensations sur le tir extérieur (1/6) . Je me suis efforcé de distribuer le jeu (6 passes) sans pouvoir aller au panier car notre adversaire à bien manœuvré sur les pick and roll et sur mes drives pour m'obliger à relâcher le ballon.

» Qu'importe au fond que le capitaine ait été mieux muselé qu'à l'habitude puisqu'à l'arrivée, la victoire est une nouvelle fois tombée dans la musette du SPOR (90-78), unique leader du championnat, un point devant le tandem constitué de l'ALM Evreux et de Poitiers.


Chorale contre soliste

Uniquement tombés à Nantes lors de la 2e journée, les Rouennais se refusent à tomber dans l'allégresse, à courtiser durablement cette première place qui leur brûle plus les doigts qu'elle ne les flatte : «Ça peut vite devenir un cadeau empoisonné, souligne l'ailier Cheikhou Thioune. Il ne faut pas que l'on se prenne pour des stars, que l'un ou l'autre tire la couverture vers lui. Il faut continuer à bosser pour être une grande équipe.»
De l'avis général, le SPOR peut encore gagner en consistance en musclant sa défense, l'une des plus généreuses du championnat (13e), conséquence de son jeu basé sur la rapidité. En abrégeant leurs possessions qui s'étendent rarement jusqu'aux 24 secondes, les Normands fournissent bien plus de séquences offensives à leurs adversaires que des formations plan-plan dans la conduite de leurs attaques. « Je suis heureux de jouer de cette façon cette saison, constate Frédéric Moncade. Je prends plus de responsabilités, j'apporte beaucoup plus qu'avant, j'ai confiance dans mon équipe… En plus, nous savons stopper l'équipe adverse quand il le faut. »
ALAIN GESLIN
Lundi le 05 novembre 2007






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