vendredi 23 novembre 2007

ARTICLES DE PRESSE PICARDE







L'Aisne Nouvelle du 22/11/07


Branko Sindjelic, intérieur serbe du SQBB « Il n'y a pas de conflit »


BRANKO Sindjelic a été affecté par le récit qui a été fait de son explication de texte avec Kris Morlende après le match à Quimper. L'intérieur serbe n'a aucun problème avec personne. Et le fait savoir.


- Branko, que s'est-il réellement passé dans le vestiaire quimpérois ?-


Je ne suis pas content de ce qui a été raconté. Oui, on s'est expliqué avec Kris (Morlende). On a parlé plus fort que d'habitude. On cherchait des solutions pour l'équipe. Je pensais d'une façon, lui d'une autre. Mais je ne l'ai pas accusé, ni lui, ni personne. Kris est un ami, on mange ensemble. Tout a été mal interprété. -


Donc tout va bien avec Kris Morlende et de manière générale au SQBB ?-


On a perdu trois matches consécutifs, c'est donc un moment difficile. Mais il n'y a aucun problème grave dans le groupe. Il n'y a pas de conflit. Ce n'est pas tactique, pas technique. Ni un problème relationnel avec les joueurs ou le coach. Le problème est dans la tête.


- Vous êtes aujourd'hui 16°, vous pouvez comprendre que SQBB inquiète...-


J'ai surtout l'impression que tout le monde est contre nous. Quand je vais sur internet, que je lis la presse, il n'y a pas beaucoup de soutien. C'est facile de supporter une équipe lorsqu'elle est première. Mais nous, on a besoin de tout le monde surtout en ce moment. Tout le monde nous voit en N1, ça casse le moral.


« On va montrer un nouveau visage »-


Les gens sont surtout déçus car ils vous voyaient jouer les premiers rôles... -


Lorsque je jouais au Partizan de Belgrade, on avait commencé par six défaites. On avait tout le monde à dos. À la fin de saison, on était champion d'Europe. Dans ma tête, on a sept victoires. On a du potentiel, une bonne équipe.


- Mais pourquoi les résultats ne suivent-Ils pas alors ? -


C'est toujours facile de critiquer. Les joueurs donnent tout ce qu'ils peuvent. Mais il y a un problème et il vient de nous. -


Vous pouvez préciser... -


Après le match de Quimper, j'ai dit qu'on ne respectait pas les consignes. Moi le premier. Je n'ai pas fait ce que demandait Neno. On s'est vu entre joueur lundi soir sans les entraîneurs. On a discuté des problèmes de l'équipe. Le coach donne des consignes, il faut les appliquer c'est tout. -


On a l'impression que chacun est encore en train de chercher son rôle dans l'équipe... -


Mais nos rôles, on les connaît depuis le début. On a besoin des dix joueurs pour nous en sortir. Le problème ne vient pas d'un joueur précis. Kris (Morlende) ne peut pas jouer sans moi. Moi, je ne peux pas jouer sans lui. Charles (Gosa) sans Dusan (Kneze-vic)... On ne gagnera peut-être pas samedi contre Rouen mais on va montrer un nouveau visage. »


Propos recueillis par Philippe BRIOT

Le Courrier Picard du 23/11/07

SQBB : des actionnaires en action ?

Réunis en assemblée générale mercredi, les actionnaires du SQBB avaient des questions à poser et des critiques à formuler... en attendant les élections de février. Le président, lui, a fait le dos rond. L'avenir du basket à Saint-Quentin est entre leurs mains. Et ils commencent à avoir des fourmis dans les doigts. Les actionnaires du SQBB se sont retrouvés mercredi soir dans le restaurant d'un des leurs, à l'occasion d'une assemblée générale ordinaire qui, par la force des choses, devenait quelque peu extraordinaire. Passée l'approbation des comptes pour l'exercice 2006-2007, il a été procédé à la lecture des questions inscrites à l'ordre du jour. Notamment celles de Yannick Lamidiaux, patron de l'entreprise Citra (480 employés) ou de Richard Tuppin (concessionnaire automobile). Ce dernier a demandé au conseil d'administration que soit communiqué avant la fin décembre 2007 un bilan intermédiaire des comptes de la SASP SQBB. 11 faut dire que le 23 février prochain aura lieu l'élection d'un nouveau conseil d'administration. «J'attends de voir les comptes. S'ils sont équilibrés ou qu'il en manque un peu, ça va ; s'il en manque beaucoup, pas question de m'engager plus en avant », confie un actionnaire du club.

Ducamp muet

Celui-ci tient à rester anonyme. Pourquoi ? « On ne se dévoilera qu'en janvier», explique-t-il, juste avant les élections. «On», ce sont des actionnaires et sponsors du club qui semblent décidés à reprendre les commandes d'un bateau qui prenrf l'eau. « D'après ce qui a été dit hier (mercredi), on a recruté un peu plus que prévu et les recettes billetteries sont en-dessous des espérances », ajoute un autre actionnaire, inquiet pour l'avenir du club. Le débat a également fait rage autour du prix des places. « Us ont mis en vente 500 places à5€ et ils en ont vendu 80. Le mal est fait. Il faudrait commencer par mettre un peu d'ambiance au Palais des sports », clame un autre personnage influent du club, également échaudé par la gestion de l'équipe professionnelle au quotidien. «On n'attend pas dix matches pour couper un Américain qui met moins de dix points par match, déplore-t-il. Il a été demandé si on pouvait faire d'autres changements mais on n'a plus les moyens, malgré les efforts de Raoul François (ndlr : le manager général du club). Si ça continue comme ça, on va se retrouver très vite en N1.» Mis sur le reculoir, Robert Ducamp s'est contenté de miser sur des victoires rapides et réparatrices. Le président de la SASP, qui n'a pas répondu à nos nombreuses sollicitations, aurait déjà approché quelques-uns de ses actionnaires pour qu'ils entrent au conseil d'administration et impulsent un nouvel élan. 11 est plus que temps.

ERIC JONNEAU

500places à 5€

Afin d'enrayer une chute de la fréquentation du Palais des sports, le comité directeur du SQBB a pris la décision d'offrir pour le match Saint-Quentin - Rouen de samedi, 500 places sur la tribune latérale du Palais des Sports au prix de 5 €. Les places sont à retirer au siège, 118 rue Camille-Desmoulins, à Saint-Quentin.