Pas question de rachat
Brice Vounang ne veut plus épiloguer. Parti à la Coupe d'Afrique des Nations mi-août contre l'avis du SPO Rouen, l'intérieur camerounais a flirté avec une rupture de contrat à son retour d'Angola où se déroulait l'épreuve. Réintégré en fin de semaine passée, il a livré depuis deux solides prestations contre Reims (14 points et 9 rebonds) et Le Portel (20 points).
Lors des deux derniers matches, vous avez livré deux belles prestations. Est-ce une façon d'effacer le litige qui vous a opposé au SPOR après votre départ pour la CAN?
Vounang : « Il n'y a pas de litige avec le club. Il a eu un manque de communication et d'information, c'est tout. Le club n'a pas été mis au courant comme il le fallait. C'est en partie ma faute et celle de la Fédération camerounaise. Il n'est donc pas question de rachat pour moi envers le club. Je suis revenu, nous avons réglé notre différend et je travaille en paix. »
Comment s'est déroulé ce départ controversé vers l'Angola pour y disputer la CAN?
« Cela s'est produit très brusquement. J'ai appris du jour au lendemain que j'avais la chance de jouer cette compétition très importante. Si le club avait été prévenu avant, si ça s'était fait dans les règles et la légalité, il n'y aurait pas eu de problèmes. Il y a eu une faute de ma part mais on ne m'avait pas prévenu non plus de cette sélection. J'avais d'ailleurs dit à Michel (Veyronnet, le coach du SPOR) que je ne serais sans doute pas convoqué car il avait même été question que la sélection ne se rende pas en Angola. Un forfait avait été envisagé. En quelque sorte, j'ai été forcé à partir... Quand je suis revenu à Rouen, il fallait naturellement que je m'explique sur cette situation. Michel a été compréhensif... »
Le président Jean Prouin était quant à lui en colère...
« C'est normal car la procédure n'a pas été suivie. Seulement, lorsque je suis revenu, nous avons exposé les faits et ça s'est réglé en quelques minutes. »
Vous avez accepté les sanctions du club...
« Ces sanctions n'étaient pas forcément financières. Je savais que ça allait être tendu. Il fallait simplement fournir des explications.»
Pendant la CAN, ce problème vous a-t-il perturbé?
« Non car je pensais uniquement à la compétition avant de régler le reste. Quand je suis arrivé là-bas, j'ai été désigné capitaine car le groupe était assez jeune, constitué de beaucoup de joueurs venus des colleges américains. On peut dire que j'ai en quelque sorte eu un rôle de grand frère. »
Après un peu plus d'une semaine passée avec le nouvel effectif du SPOR, comment voyez-vous la saison?
« Il y a une très bonne équipe. Il y a un effectif pour faire encore mieux que la saison passée.»
PROPOS RECUEILLIS PAR ALAIN GESLIN
Paris Normandie du Samedi le 15 septembre 2007
Brice Vounang ne veut plus épiloguer. Parti à la Coupe d'Afrique des Nations mi-août contre l'avis du SPO Rouen, l'intérieur camerounais a flirté avec une rupture de contrat à son retour d'Angola où se déroulait l'épreuve. Réintégré en fin de semaine passée, il a livré depuis deux solides prestations contre Reims (14 points et 9 rebonds) et Le Portel (20 points).
Lors des deux derniers matches, vous avez livré deux belles prestations. Est-ce une façon d'effacer le litige qui vous a opposé au SPOR après votre départ pour la CAN?
Vounang : « Il n'y a pas de litige avec le club. Il a eu un manque de communication et d'information, c'est tout. Le club n'a pas été mis au courant comme il le fallait. C'est en partie ma faute et celle de la Fédération camerounaise. Il n'est donc pas question de rachat pour moi envers le club. Je suis revenu, nous avons réglé notre différend et je travaille en paix. »
Comment s'est déroulé ce départ controversé vers l'Angola pour y disputer la CAN?
« Cela s'est produit très brusquement. J'ai appris du jour au lendemain que j'avais la chance de jouer cette compétition très importante. Si le club avait été prévenu avant, si ça s'était fait dans les règles et la légalité, il n'y aurait pas eu de problèmes. Il y a eu une faute de ma part mais on ne m'avait pas prévenu non plus de cette sélection. J'avais d'ailleurs dit à Michel (Veyronnet, le coach du SPOR) que je ne serais sans doute pas convoqué car il avait même été question que la sélection ne se rende pas en Angola. Un forfait avait été envisagé. En quelque sorte, j'ai été forcé à partir... Quand je suis revenu à Rouen, il fallait naturellement que je m'explique sur cette situation. Michel a été compréhensif... »
Le président Jean Prouin était quant à lui en colère...
« C'est normal car la procédure n'a pas été suivie. Seulement, lorsque je suis revenu, nous avons exposé les faits et ça s'est réglé en quelques minutes. »
Vous avez accepté les sanctions du club...
« Ces sanctions n'étaient pas forcément financières. Je savais que ça allait être tendu. Il fallait simplement fournir des explications.»
Pendant la CAN, ce problème vous a-t-il perturbé?
« Non car je pensais uniquement à la compétition avant de régler le reste. Quand je suis arrivé là-bas, j'ai été désigné capitaine car le groupe était assez jeune, constitué de beaucoup de joueurs venus des colleges américains. On peut dire que j'ai en quelque sorte eu un rôle de grand frère. »
Après un peu plus d'une semaine passée avec le nouvel effectif du SPOR, comment voyez-vous la saison?
« Il y a une très bonne équipe. Il y a un effectif pour faire encore mieux que la saison passée.»
PROPOS RECUEILLIS PAR ALAIN GESLIN
Paris Normandie du Samedi le 15 septembre 2007
